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La présentation du programme DALF C1-C2

1. Les dépenses de Noël sur RFI

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2. L'illettrisme en entreprise, un sujet encore tabou

- L’illettrisme en entreprise
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La santé et bien-être cet hiver C1/C2

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Stéphane Maugendre, président du Groupe d'information et de soutien des immigrés

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Le livre dans la peau

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Niveau C1 / C2

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La véritable Histoire de Bonny et Clyde

L'histoire de Bonny et Clyde

Questionnaire Bonny et Clyde

1. Quand est né Bonnie Parker et à quel endroit ?
2. De combien est le plus jeune Clyde Barrow ?
3. Quel est le fait qui déclencha la décision de capturer le couple mort ou vif ?
4. Pourquoi leurs dépouilles furent exposées au public ?

Correction du questionnaire Bonny et Clyde

1. Quand est né Bonnie Parker et à quel endroit ? Le 1er octobre 1910 2. De combien est le plus jeune Clyde Barrow ? Pratiquement 7 mois (24 mars 1909) 3. Quel est le fait qui déclencha la décision de capturer le couple mort ou vif ? C'est le meurtre des deux policiers le 1er avril 1934 et d'un autre représentant de l'ordre cinq jours plus tard qui déclencha la prise de décision de les prendre morts ou vifs. 4. Pourquoi leurs dépouilles furent exposées au public ? Pour que l'opinion public identifie leur mort source : http://www.revoltes.org/TXcelebres.htm

ZAZ - Je veux

RFI Georges HALDAS

Georges HALDAS

Singulier, charmeur, violent, conteur infatigable, se méfiant de l'hagiographie, tel était Georges Haldas, celui qui vivait "pour les détails".

Né à Genève le 14 aout 1917, de père grec et de mère suisse, poète, essayiste et traducteur.

Il a reçu de nombreux prix (Schiller, prix Taormina, prix de la ville de Genève, etc...) Son oeuvre, plus de cent livres, compte parmi les plus importantes de la littérature romande.

Claude Goretta adapta plusieurs de ses oeuvres pour le cinéma et la télévision. Des centaines d'articles ,de thèses, d'émissions radio et tv lui ont été consacrés, et pourtant il est peu connu en France. Lui se définissait comme un "lieu de rendez vous".

Jusqu'a l'âge de 9 ans il a vécu en Grèce, en Céphalonie, où il retournera cinquante ans plus tard. La lumière de la Grèce le marquera à jamais, lui qui vécut ensuite dans les ténèbres de la cécité. Virgile et Homère, que son père lui récitait sur les plages grecques, il les connaissait encore par cœur.

Déclaration Universelle des Droits de l'homme

Déclarartion Universelle des Droits de l'Homme

Lecture de Anna de Noailles

Lecture de Anna de Noailles
France Inter

L'exposition VAUDOU

Alain et Berny Sèbe sont deux spécialistes du Sahara

« Ce qui fascine le photographe dans les tassilis c'est ce mélange de puissance par la roche et de douceur par le sable. »

Alain et Berny Sèbe sont deux spécialistes du Sahara qui ont parcouru, depuis 30 ans, les tassilis qui forment une vaste couronne autour des plateaux du Hoggar, de l’Ahnet aux Ajjers.

Ils nous font partager leur passion à travers 400 photographies des pays sahariens visités (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Niger, Tunisie...).

Des photographies qu'ils ont accompagnées de citations puisées dans la littérature saharienne et la tradition orale caravanière.


Ils publient deux livres parus aux éditions de la Martinière : Le Sahara au jour le jour (écrit par Alain Sèbe et son fils Berny Sèbe) et Le Sahara des Tassilis (écrit par Alain Sèbe et Daniel Richelet).

Alain et Berny Sèbe, spécialistes du Sahara

Alain et Berny Sèbe, spécialistes du Sahara
(06:38)

La vie économique française

La vie économique française
Niveau C2

Les glaneuses et la glaneuse de Agès Varda

Les glaneuses et la glaneuse de Agès Varda
Etude documentaire

La santé cet hiver

La santé cet hiver
Niveau C1 / C2

Les énergies renouvelables

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Quizz

Enigm-Art

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Qu'est ce qu'une mouche ?

Site image

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Pédagogie du cinéma

La réforme des collectivités

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Sources : La Gazette des communes

Fantomas

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Documents de l'INA - Niveau C1

Comment réussir le DALF C1 - C2 ?

Un gars, une fille

Les glaneuses de Agnès Varda - Niveau C1/C2

La ménopause en 10 questions

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie, certains symptômes de la ménopause peuvent inquiéter.

Quelles en sont les principales manifestations ?

Quels sont les risques et les bénéfices des traitements hormonaux ?

Quel crédit accorder aux médecines douces ?… Dix questions/réponses pour vous éclairer.

1. Qu'est-ce que la ménopause ?

La ménopause est un phénomène naturel ; ce n'est pas une maladie.

Le terme ménopause signifie étymologiquement "arrêt des règles", et désigne ainsi la période qui survient au moment où les ovaires arrêtent de produire les hormones de la reproduction : l'estrogène et la progestérone.

La ménopause commence le plus souvent aux alentours de 50 ans. La prise d'une pilule contraceptive ne modifie pas l'âge auquel la ménopause se produit naturellement.

Cette expérience propre à chacune est vécue de façon très différente selon les femmes, les pays et les cultures.

2. Qu'est-ce que la périménopause ?

La ménopause n'arrive pas brutalement. Elle est précédée d'une période plus ou moins longue appelée périménopause.

La périménopause dure quatre ans en moyenne et continue durant les 12 mois qui suivent les dernières règles.

3. A quel âge commence la ménopause ?

En France, la ménopause intervient en moyenne à 51 ans. Mais d'une femme à l'autre, cette étape peut se produire naturellement entre 40 et 55 ans.

Elle est généralement avancée d'un an ou deux chez les grosses fumeuses. De plus, certains facteurs génétiques peuvent jouer. La date de survenue de la ménopause est souvent la même pour une mère et sa fille.

4. Comment la ménopause m'affecte-t-elle ?

La ménopause peut s'accompagner de troubles plus ou moins difficiles à supporter et favoriser le développement de l'ostéoporose ou de maladies cardiovasculaires.

Les symptômes de la ménopause varient d'une femme à l'autre, et chez une même femme, ils varient dans le temps. Ils peuvent être d'intensité différente et n'être pas ressentis de la même façon par chacune.

5 - Quels sont les troubles dits "climatériques" de la ménopause ?

Le climatère désigne la période des changements endocriniens, physiques et psychologiques qui survient à la ménopause. Les troubles climatériques sont donc les troubles qui surviennent pendant cette période. Les troubles "climatériques" ne sont pas graves en eux-mêmes et ne présentent pas de danger pour la santé.

Ce sont notamment des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale, des troubles urinaires, des troubles de l'humeur (irritabilité, anxiété), des troubles du sommeil (insomnie).

Ces troubles sont inexistants ou très modérés chez une femme sur deux. Lorsqu'ils se manifestent, ils peuvent être pénibles et difficiles à supporter. Leur durée peut varier de quelques mois à plusieurs années.

Les bouffées de chaleur

Il s'agit du symptôme le plus fréquent, dû à l'arrêt de la production d'estrogène par les ovaires.

Les bouffées de chaleur se manifestent par une sensation de chaleur parfois accompagnée d'une rougeur de la peau, qui commence au niveau du visage et du cou, puis s'étend vers le thorax et les épaules, et éventuellement se généralise.

Chez certaines femmes, les bouffées de chaleur s'accompagnent de sueurs intenses.

Elles peuvent survenir dans la journée ou pendant la nuit. Elles sont sans danger mais peuvent être très incommodantes.

Les troubles vaginaux

La carence en estrogène survenant au moment de la ménopause peut rendre la paroi vaginale plus fine, plus sèche et moins "élastique".

Les rapports sexuels peuvent ainsi devenir inconfortables.

Les troubles urinaires

Le contrôle de la vessie peut être moins bon, ce qui peut provoquer de petites fuites urinaires, en particulier lors d'efforts (éternuements, fous rires…).

Il est important de prendre en compte ce problème d'incontinence dès qu'il apparaît afin qu'il ne s'accentue pas.

Les modifications de la peau

La structure et la texture de la peau sont influencées par les hormones sexuelles et par des modifications biologiques plus générales liées au vieillissement. Après la ménopause, la peau devient plus fine et plus fragile.

La prise de poids

Souvent, au moment de la ménopause, les femmes prennent du poids et trouvent qu'il est plus difficile qu'auparavant de perdre ces kilos.

La prise de poids n'est pas directement liée aux modifications hormonales de la ménopause.

Cependant, la ménopause entraîne une modification dans la répartition des graisses : elles s'accumulent désormais plus fréquemment au niveau du ventre qu'au niveau des cuisses et des fesses.

Les autres troubles de la ménopause

Au moment de la ménopause, d'autres troubles peuvent apparaître : maux de tête, sensation de grande fatigue, troubles du sommeil, douleurs articulaires...

Certaines femmes peuvent parfois présenter une tendance à la dépression. Il n'existe pas de preuve formelle que la ménopause en elle-même puisse provoquer une dépression ; cette maladie ne semble pas plus fréquente à cette période de la vie qu'à d'autres moments.

6 - Quelles peuvent-être les conséquences de la ménopause sur la minéralisation de mon squelette ?

Après la ménopause, la perte osseuse s'accélère car la capacité du corps à produire du tissu osseux diminue. Les os deviennent plus fragiles, à tel point que des fractures peuvent se produire à la suite d'un traumatisme léger, notamment au niveau du poignet et de la colonne vertébrale (tassement vertébral), et plus tardivement au niveau du col du fémur).

Après 70 ans, une fracture du col du fémur survient chez une femme sur six.

L'ostéoporose ne concerne pas toutes les femmes. Cependant, ce risque d'ostéoporose augmente si :

Votre ménopause est survenue précocement ;

Vous (ou vos parents) avez des antécédents de fractures sans traumatisme (chute…) à l'âge adulte ;

Vous êtes particulièrement maigre ;

Vous suivez ou avez suivi certains traitements (notamment par les corticoïdes) ;

Vous fumez ou vous consommez de l'alcool ;

Vous avez un déficit en calcium et/ou en vitamine D ;

Vous êtes sédentaire et avez peu d'activité physique.

7 - Quels sont les risques cardiovasculaires à la ménopause ?

Avant la ménopause, les femmes sont moins exposées que les hommes aux maladies cardiovasculaires. A la ménopause, cette protection relative diminue et le risque de survenue de maladies cardio-vasculaires augmente régulièrement avec l'âge.

Votre risque personnel dépend de la présence de certains facteurs. Ainsi, vous avez d'autant plus de risque d'être atteinte d'une maladie cardio-vasculaire que :

Vous fumez ;

Vous présentez un excès de poids ;

Vous avez des antécédents familiaux de maladie cardiovasculaire ;

Vous souffrez de diabète, d'hypertension artérielle ou avez un taux de cholestérol élevé dans le sang ;

Vous êtes sédentaire.

8 - Quels sont les risques et les bénéfices des traitements hormonaux substitutifs ?

Les bénéfices des THS sont doubles. Ils concernent principalement le traitement des troubles du climatère (bouffées de chaleur, sueurs, troubles vaginaux et urinaires…) et la prévention de l'ostéoporose et des fractures (diminution de la perte osseuse, réduction du risque de fractures du col du fémur et de la colonne vertébrale).

Les bénéfices attendus concernant les troubles cognitifs (troubles de la mémoire, concentration…) ont finalement été remis en questions.

Comme tout médicament, le THS a des effets indésirables. Deux études anglo-saxonnes ont ainsi mis en lumière une augmentation du risque de cancer du sein et de maladies cardiovasculaires. A la lumière de ces récents résultats, les indications des THS ont été réévaluées et les prescriptions sont désormais très personnalisées.

9 - Qui peut bénéficier des THS ?

La décision de commencer un THS doit se prendre en concertation avec votre médecin en fonction de votre état de santé et de vos souhaits.

Si vous avez des symptômes "climatériques" incommodants

En cas de bouffées de chaleur ou autres symptômes gênants (c'est-à-dire qui perturbent notablement la qualité de vie), un THS peut être instauré, si vous le souhaitez, pour une durée la plus courte possible.

Après information claire sur les risques, il réévaluera régulièrement le traitement (au moins une fois par an) avec la possibilité d'une suspension temporaire du traitement, afin de contrôler la persistance des symptômes et leur sévérité.

Si vous avez des facteurs de risque d'ostéoporose

Le THS ne doit pas être instauré systématiquement. Il existe d'autres moyens de prévenir l'ostéoporose, en particulier une bonne hygiène de vie, un régime riche en calcium, et un apport suffisant en vitamine D.

Seul votre médecin peut décider de l'intérêt de vous prescrire un THS, si vous avez un risque élevé d'ostéoporose et donc de fracture et à condition que vous n'ayez pas toléré d'autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose.

Si vous n'avez ni symptômes "climatériques" incommodants ni facteurs de risque d'ostéoporose

Dans ce cas, il n'est pas recommandé de prendre un THS, la balance entre les bénéfices escomptés et les risques encourus n'étant pas favorable.

10 - Quels sont les autres alternatives naturelles ?

Il existe des solutions alternatives pour atténuer les symptômes de la ménopause. Homéopathie, acupuncture, phytothérapie… les médecines douces sont une possibilité. Mais une possibilité qui peine à apporter la preuve de son efficacité.

Seuls les dérivés du soja, et plus généralement les phyto-oestrogènes, peuvent avoir une action sur les bouffées de chaleur. Mais selon l'Afssaps, ils peuvent présenter les mêmes risques que les oestrogènes !

La fiabilité de ces produits n'est pas garantie et leur sécurité n'a pas été évaluée. Nous vous déconseillons donc d'en prendre pour le traitement de vos troubles, tant qu'ils n'auront pas reçu l'autorisation des autorités sanitaires.

Apprendre avec 10 mots

Apprendre avec 10 mots
La semaine de la langue française - Niveau C1 / C2

La plaquette du court métrage : Le voyage de Mabelle

Niveau C1 / C2 : la ménopause, court-métrage " Le voyage de Mabelle"

Fais gaffe - niveau C1 / C2

Fais gaffe - niveau C1 / C2
Les gestes à respecter en chantier

Les enquêtes de la luciole

Vidéos en ligne :

Découvrez les vidéos des "Enquêtes de la luciole" et de "Lucie raconte l'histoire des sciences" sur le site de Lucie avec aussi des jeux, des quiz et des bonus cachés...

Lucie au chevet des enfants malades
Les cellules cancéreuses Voir
La chimiothérapie Voir
La radiothérapie Voir
La chirurgie Voir

Lucie et les animaux
Le jardin zoologique Voir
Le parc des oiseaux Voir
Le grand aquarium Voir

Le niveau C1 suite...

En clair, l’étudiant peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants, ainsi que de saisir des significations implicites.

* Il/elle peut s’exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses mots.

* Il/elle peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale, professionnelle ou académique.

* Il/elle peut s’exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des outils d’organisation, d’articulation et de cohésion du discours.

Archéologie

Archéologie
Les vidéos de fouilles archélogiques

Le niveau C1 dans le concret...

Constatation : C'est un niveau qui prouve une grande autonomie de l'apprenant. Il a fait ses preuves dans de nombreux domaines jusqu'au B2, mais le DALF C1 demande une bonne maîtrise de la langue ainsi que des capacités d’analyse. Il est important de le proposer à des étudiants qui sont capables d’argumenter, de s’exprimer sans réelles difficultés et de ne pas les encourager à se présenter au diplôme s’ils n’ont pas un esprit analytique.

Comment se déroule l'épreuve du DALF C1 ? Quelles sont les spécificités de cette épreuve ?

La compréhension orale dure 40 minutes environ: il s'agit de répondre à des questionnaires de compréhension portant sur des documents enregistrés :

– un document long (entretien, cours, conférence…) deux écoutes
– plusieurs brefs documents radiodiffusés (flashs, d’informations, sondages, spots publicitaires…) une écoute

La compréhension des écrits dure à peu près 50 minutes.

Elle porte sur un texte d’idées (littéraire ou journalistique), et l'apprenant devra répondre à des questions de type divers (questions fermées, ouvertes...)

La production écrite (2 h 30) est divisée en deux parties sur deux domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines/ sciences
• synthèse à partir de plusieurs documents écrits
• essai argumenté à partir du contenu des documents

La production orale n'est autre qu' un exposé d'une demie heure (une heure de préparation à partir de plusieurs documents écrits, suivi d’une discussion avec le jury.
2 domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines / sciences

Voyageur et Citoyen

Voyageur et Citoyen
Exercices de la SNCF - Niveau CM1 CM2

Exercice niveau C1

Exercice niveau C1
8 modules de révision en vue de passer l'examen

Le niveau C1

L’apprenant de niveau C1 est capable de :

* Comprendre un long discours, même s’il n’est pas clairement structuré et que l’articulation est implicite

* Comprendre les émissions de télévision et les films sans trop d’effort

* Comprendre des textes littéraires longs, complexes et en apprécier les différences de style

* Comprendre des articles spécialisés et de longues instructions techniques même lorsqu’ils ne sont pas en relation avec son domaine

* S’exprimer spontanément et couramment sans trop avoir à chercher ses mots

* Utiliser la langue de manière souple et efficace pour des relations sociales ou professionnelles

* Exprimer ses idées et opinions avec précision

* Présenter des descriptions claires et détaillées de sujets complexes, en développant certains points et terminant son intervention de façon appropriée

* S’exprimer dans un texte clair et bien structuré et développer son point de vue

* Ecrire sur des sujets complexes dans une lettre, un essai, un rapport, en soulignant les points importants

* Adopter un style adapté au destinataire

En clair, l’étudiant peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants, ainsi que de saisir des significations implicites.

Il/elle peut s’exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses mots.

Il/elle peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale, professionnelle ou académique.

Il/elle peut s’exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des outils d’organisation, d’articulation et de cohésion du discours.

Le niveau C1

Le niveau C1
Les expressions tranchées

Le niveau C1

Le niveau C1
Les vidéos d'apprentissage de Cyberprof au Québec

Le code de la route

Le code de la route
Niveau C2

Le code de la route

Les animaux racontent le changement climatique

Les animaux racontent le changement climatique
Sur tv 5 Monde

Les vidéos de la France

Pourquoi choisir une école différente ?

Pourquoi choisir une école différente ?
Niveau B1 / B2

Pifométriquement vôtre de Luc CHAREYRON

1. Ecouter l'audio

2. Vous pouvez compulser les paroles de la musique

http://www.pifometrie.net/galerie.html

Paroles et textes

Paroles et textes
de Chtriky

La pifométrie

La pifométrie
Divertissement

Chrtyky

Opération Anthropoid

Cours de Français

Cours de Français
Luc CHATEL - Niveau C1 - Cliquer sur Luc Chatel

Consignes

1. Visionne quelques vidéos

2. Choisis une vidéo de ton choix

3. Raconte en quelques lignes ce que raconte l'histoire

4. Note les expressions typiquement québecoise

5. Voici ce que j'ai appris durant cette vidéo

6. Voici ce qui m'a plu durant la vision de cette vidéo

7. Voici ce qui m'a déplu durant la vision de cette vidéo

8. Discute avec ton formateur

Le lexique Québécois

Province Québec

Les court métrage et jeux de magie

L'Euro

L'Euro

L'Europe ici

Toute l'Europe

Toute l'Europe
L'histoire

Le cahier de l'Europe

Le dossier Europe pour les 15 - 18 ans

Réponses du cahier Europe 15 - 18 Ans

Le Misanthrope

Le goût des herbes et de la nature dans l'assiette

C'est avec deux grands chefs, Guy Martin, chef du Grand Véfour à Paris et Marc Veyrat, chef de l'Auberge de l'Eridan qui vient de réouvrir avec la complicité de son élève Yoann Conte, sur les bords du Lac d'Annecy, que nous entrerons dans l'intimité de ce qu'est l'art culinaire.

Tous deux ont le souci de transmettre leur savoir-faire et leur sensibilité à la fois à leurs élèves mais aussi à nous tous, tous deux sont nés en Savoie et la mémoire des goûts de leur enfance reste encore dans le goût de leurs recettes.

Herbes, champignons, petits légumes, racines, fleurs sauvages sont au rendez-vous de l'assiette qui est presque toujours conçue comme une musique ou un tableau.

Menthe, réglisse, serpolet, autant de parfums qui circulent dans leurs mots. Un carnet pour réapprendre la simplicité des premières émotions traduites par des gestes d'artistes, dans cette métamorphose qui ressemble à celle de la littérature ou de toute création artistique.

Le gôut des herbes et de la nature dans l'assiette

Les liens des 3 grands cuisiniers

Le Grand Véfour http://www.grand-vefour.com/ Atelier Guy Martin http://www.atelierguymartin.com/ La nouvelle Maison de Marc Veyrat http://www.marcveyrat.fr/

Le thème de la relativité restreinte : niveau C2

Le niveau C2

Le niveau C2
Fêtes et traditions

Le niveau C2

Le niveau C2
La recherche emploi

Le niveau C2

Le niveau C2
Les loisirs

Le Niveau C2

Le Niveau C2
Les dysfonctionnements de l'éducation scolaire

La mécanique auto - Niveau C2

Les conseils de Rémi Bricol' tout

Les conseils de Rémi Bricol' tout
Fiches de dépannage

Comment concilier discipline et dialogue

Comment concilier discipline et dialogue
Niveau C2

La civilisation française

La civilisation française
L'état - Niveau C2

La notion de deuil

Aux marges de la mort : le deuil - partie 1

Faculté de philosophie

Aux marges de la mort : le deuil - partie 2

Faculté de philosophie

Aux marges de la mort : le deuil - partie 3

François Dagognet

Sens et sensation


Le vadémécum du petit bachelier

Se présenter C1

Se présenter C1
La tête

Présentation : la tête

Mémoire du camp Tsigane

Mots français d'origine Arabe

Mots français d'origine Arabe

A :

abricot1 (s.m.) (bot.) du latin praecoquum (qui a donné le doublet précoce) et qui est revenu en français sous cette forme après un voyage par l'intermédiaire du grec ancien πραικόκιον (praikókion), de l'arabe al-barqūq (البرقوق) et de l'espagnol albaricoque ; un intermédiaire catalan albercoc avait donné aubercot, mot qui ne s'est cependant pas imposé contre abricot.

adobe2 (s.m.) de l'espagnol adobe de l'arabe aṭ-ṭūb (الطوب) : brique de terre séchée.

adroper3, droper (v. intr.) de ʾazrab (أزرب) « courir » : s'enfuir très vite.

afrite4 éfrit ou ifrit (n.m.) du persan āforīdeh (آفریده) « créature » passé à l'arabe ʿifrīt, (عفريت) « esprit malfaisant ».

alambic5 (s.m.) de al-inbīq (إنبيق) : appareil destiné à la distillation en particulier de l'alcool. L'invention de l'alambic remonterait à l'Égypte hellénistique. Le mot grec ambix (αμβιξ) : chapiteau d'un alambic, a été repris par les arabes avec l'article al-.

albacore6 (s.m.) (zoo.) de l'espagnol albacora de l'arabe al-barqūq (ألبرقوق) de bakūr (بكور) « précoce » : thon albacore.

albatros7 (s.m.) de l'espagnol alcatraz « albatros » influencé par le latin albus « blanc », de l'arabe al-qiṭris (القطرس) « albatros ». Voir aussi alcatraz.

alcade8 (s.m.) de l'espagnol alcalde « magistrat ; gouverneur », de l'arabe al-qāḍi (القاض) « juge ; cadi ».

alcali9 (s.m.) / alcalin (adj.) / kali (s.m.) (bot.) de al-qilī (القلي) « salsola kali » : nom d'une plante servant à produire de la soude, d'où alcali : ammoniaque (NH3), solution d'ammoniac (NH3, nH2O) et alcalin : synonyme ancien de basique.

alcarazas10 (s.m.) de l'espagnol alcarraza, de kurrāz (كراز) « gargoulette ».

alcatraz11 (s.m.) de l'espagnol d'Amérique alcatraz, de l'arabe al-qiṭris (القطرس) « albatros » : Oiseaux ressemblant à des pélicans. Voir albatros.

alcazar12 (s.m.) de l'espagnol alcázar, de al-qasr (القصر) « palais fortifié ». Ce pourrait être un emprunt de l'arabe au latin castrum dont le diminutif castellum, a donné castel en occitan et finalement château.

alchimie13 (s.f.) / chimie (s.f.) de al-kīmiāʾ (الكيمياء). Cette origine est remise en cause, le mot proviendrait du grec chymeia (χυμεία) « mélange de liquides » ou du copte selon les hypothèses actuelles et serait ensuite passé à l'arabe qui a ajouté l'article al-. Voir aussi kémia.

alcool14 (s.m.) de al-kuḥūl (الكحول) de même racine que le kohol kuḥul (كحل) fard à paupières à base d'antimoine, le verbe kaḥala (كحل) avoir les yeux cernés, avoir mal dormi.

alcôve15 (s.f.) de l'espagnol alcoba, de al-qubba (القبة) « coupole ».

Aldébaran16 de l'arabe al-dabarān (الدبران) « qui suit (les Pléiades) » : étoile α du Taureau.

alezan17 (s.m. et adj.) de l'espagnol alazán de l'arabe al-aṣhab, (الأصهب) « roux ; alezan ».

alfa18 (s.m.) (bot.) de ḥalfa (حلف) « alfa; stipe; sparte ». Stipe très tenace, dont les feuilles servent à faire des cordes, de la sparterie, des nattes, de la pâte à papier.

alfange19 (s.m.) de l'espagnol alfanje, de ḫanjar (خنجر) « poignard; sorte de cimeterre » . Voir kandjar.

algarade20 (s.f.) de l'espagnol algarrada, de al-ḡāra (الغارة) : « raid ; razzia » : vive altercation.


algazelle21 (s.f.) de ḡazāla (غزالة) « gazelle » : Oryx algazelle. Voir aussi gazelle

algèbre22 (s.f.) de l'arabe al-jabr (الجبر) « réduction », en référence à la méthode décrite par Al-Khawarizmi (en persan : خوارزمی) dans son Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison. En espagnol algebrista23 désigne aussi le rebouteux, celui qui sait réduire les fractures osseuses. Voir algorithme

Algol24 de al-ḡūl (الغول) abréviation de raʿs al-ḡūl (رأس الغول) « tête de l'ogre » : étoile β de Persée.

algorithme (s.m.) déformation du nom du mathématicien Al-Khawarizmi (en persan : خوارزمی).

alguazil25 (s.m.) de l'espagnol alguacil, de l'arabe al-wazīr (الوزير) « qui porte une charge ».L'origine est plus probablement "Alâdil"(auxiliaire de justice) Désigne un fonctionnaire subalterne de police. Voir aussi vizir et argousin.

alidade26 (s.f.) (astr.) de al-ʿidāda (العدادة) « soutien ; aide ; assistance », pièce de visée d'une astrolabe.

alizari27 (s.m.) de l'arabe al-ʿuṣāra (العصارة) « le jus ; le suc (de la racine de garance) » ou du grec rizari (ῥιζάρι) « garance » dérivé de riza (ῥίζα) « racine » (étymon que l'on retrouve dans le mot rhizome).

alkékenge28 (s.m.) de l'arabe al-kakendj (الكاكنج) : plante dicotylédone dont le fruit est appelée “cerise d'hiver”.

alkermès29 (s.m.) de qirmiz (قرمز) « carmin ; kermès » et du persan qirmiz (قرمز) « rouge : kermès ; cochenille » ; autre nom de la cochenille. Voir aussi carmin et kermès.

almanach30 (s.m.) de al-munāḫ (المناخ) « étape ; climat ».

almée31 (s.f.) de ʿālima (عالمة) (adj.f.s.) « (femme) instruite ; savante ». Désigne une danseuse orientale capable d'improviser des vers.

almicantarat32 (n.m.) de al-muqanṭara (adj.f.s.) (المقنطرة) « voutée ; incurvée » par référence au cercle de la sphère céleste, parallèle à l'horizon. Synonyme d'astrolabe. Voir aussi alidade.

alquifoux33 (s.m.) de al-kḥūl للكحول : sulfure de plomb, galène (PbS).

Altaïr34 de l'arabe al-nasr al-ṭayr (النسر الطير) « l'oiseau aigle » abrégé en al-ṭayr (الطير) « l'oiseau (par excellence) » : étoile α de l'Aigle.

amalgame35 (n.m.) de ʿamal al-jamāʿa عمل الجماع « union charnelle ; coït ». L'analogie était fréquemment établie par les alchimistes entre l'union charnelle et la combinaison entre le mercure et les métaux. D'où alliage de mercure avec un autre métal.

aman36 (s.m.) de ʾamān (أمان) « clémence ; immunité » : en pays musulman, octroi de la vie sauve à un ennemi ou à un rebelle vaincu.

ambre (n.m.) ʿanbar (عنبر) « ambre gris », de ʿanābir (عنابر) « cachalot » : substance très parfumée, et provenant de la digestion par les cachalots de l'encre des poulpes (sépia). Voir aussi carabé, un des noms de l'ambre jaune.

amiral37 (s.m.) de ʾamīr al-baḥr (أميرالبحر) « commandant de la mer » ou de ʾamīr al-ʿālī (أمير العالي) « très grand commandant » ou « commandant du large ». Il semblerait que ce soient les Siciliens, à la croisée des mondes musulman et chrétien, qui aient abrégé l'appellation en amiral. Le mot apparaît pour la première fois en français en 1249.

antimoine38 (s.m.) du latin médiéval antimonium, probablement de l'arabe ʾiṯmid (إثمد), du grec stibi (στίϐι) d'où le symbole Sb.

arac39, arak ou arack (s.m.) de ʿaraq (عرق) « transpiration ; sueur » ; eau de vie. Donne le turc raki.

argan40 (s.m.) / arganier (s.m.) (bot.) de arqan (أرقن) : arbre de fer; olivier du Maroc, ou mot d'origine berbère.

argousin41 (s.m.) du portugais algoz, et l'espagnol alguazil ou alguacil, de l'arabe al-wazīr (الوزير) « qui porte une charge » : officier subalterne dans les galères. Voir aussi vizir et alguazil.

arobe42, arrobe ou arroba (s.m.) de l'espagnol arroba, de ar-rubʿ (الربع) « quart » : ancienne unité de mesure (environ 12 kg). À noter que le terme arobase (@) n'a rien à voir avec arobe ; ce terme vient du langage des typographes, en réduction de l'expression a de ronde (a + ∂) de bas de casse.

arsenal43 (s.m.) de aṣ-ṣināʿa (الصناعة) « atelier ; arsenal ».

artichaut44 (s.m.) (bot.) du lombard articiocco ou de l'espagnol alcachofa(italien carciofo), de l’arabe ḫaršuf (خرشوف).

arzel45 (s.m. et adj.) de l'espagnol argel, de l'arabe rijl (رجل) pl. arjul (أرجل) « jambe ». Se dit d'un cheval qui n'a que la jambe droite blanche ce qui est censé porter malheur à son cavalier.

askari46 (s.m.) de ʿaskarī (عسكري) « militaire » ; Désignait en Allemagne et en Italie les membres des troupes coloniales, l'équivalent des zouaves, tirailleurs et autres spahis. Voir aussi lascard.

assassin47 (s.m. et adj.) de l'italien assassino. L'étymologie est discutée. Certains soutiennent qu’assassino viendrait de ḥašāš (حشاش) pl. ḥašāšūn (حشاشون) « fumeur de haschich ». Ce mot a d'abord désigné les Nizârites, membres d'une secte chiite ismaélienne qui avaient la réputation d'exterminer leurs adversaires. Le mot aurait pris ensuite le sens de meurtrier. Mais il est plus vraisemblable de penser, pour des raisons tant phonétiques que sociologiques, que l'étymologie d'assassino vient de l'arabe ’assās, gardien, vigile et, au sens figuré, spadassin.

ataurique48 (s.m.) mot castillan ataurique de l'arabe tawrīq (توريق) « feuillage » : Décor d'arabesques de feuillages.

athanor49 (s.m.) de tannūr (تنور) « four à pain, source d'eau chaude » : four des alchimistes.

aubère50 (adj.) de ḥubārā (حبارى) « outarde » : rouan ; tacheté (en parlant du pelage d'un cheval) comme le plumage de l'outarde.

aubergine, voir mots transmis par la langue arabe / aubergine

aubin51 (s.m.) de ʿayb (عيب) « défaut ; tare ». L'expression cheval qui va l'aubin se dit d'un cheval à l'allure défectueuse.

aval52 (s.m.) de l'italien avallo, de l'arabe ḥawāla (حوالة): personne qui s'engage à honorer la dette d'un tiers en cas que celui-ci ne puisse la régler. Ne pas confondre avec son homonyme entrant dans l'expression « en aval » signifiant vers le bas / vers la vallée.

avanie53 (s.f.) de ʿahāna (أهان) « blesser ; humilier ».

avarie54 (s.f.) de ʿawār (عوار) « avarie ; défaut ; imperfection ».

ayatollah55 (s.m.) de ayatu allāh (آية الله) « signe de Dieu ».

azerole56 (s.f.) / azerolier (s.m.) (bot.) de l'arabe az-zuʿrūr (الرعرور) « aubépine (Crataegus azarolus) ; néflier ».

azimut57 ou azimuth (s.m.) (astr.) de l'espagnol acimut ou azimut, de l'arabe as-samt (السمت) « direction ». Voir son doublet lexical zénith.

azulejo58 (s.m.) de l'espagnol azulejo, de l'arabe az-zulayj (الزليج) « carreau de faïence ; zellige ». Voir aussi zellige.

azur, voir mots transmis par la langue arabe / azur

B :

babouche, voir mots transmis par la langue arabe / babouche

badiane, voir mots transmis par la langue arabe / badiane

bakchich, voir mots transmis par la langue arabe / bakchich

balais59 (adj.) du latin médiéval balascus provenant de l'arabe balaḫš (بلخش) : rubis rouge violacé ou rose, le mot viendrait du nom de la province du Badakhchan / Badaḫšān (en persan : بدخشان) d'où provenaient ces rubis.

baldaquin60 (s.m.) de l'italien baldacchino dérivé de Baldacco nom de Bagdad, de l'arabe baḡdādīy (بغدادي) « originaire de Bagdad » : soie de Bagdad (nommée Baldac ou Baudac au Moyen Âge)

baobab61 (s.m.) (bot.) de abū hibāb (ابو حِباب) « père des graines ; qui a de nombreuses graines », mais l'arabe utilise bāʾawbāb (باأوباب). Le mot désignait le fruit, aux nombreuses graines avant de désigner l'arbre porteur de ces fruits.

baraka62 (s.f.) de baraka (بركة) même origine sémitique que l'hébreu bérakha (ברכה) « bénédiction, chance ».

baraquer63 (v.i.) de baraka (برك) « s'accroupir (pour un chameau) ».

barbacane64 (s.f.) en espagnol barbacana de bāb al-baqqār (باب البقار) « la porte des vaches » ; ou de l'arabe de barbaḫ (بربخ) « canalisation ; collecteur ».

barda65 (s.m.) (argot) de l'espagnol albarda de l'arabe bardaʿa (بردعة) « bât ». Chargement du soldat; bagage, équipement encombrant. Donne aussi barde et bardot.

barde66 (s.f.) de bardaʿa (بردعة) « bât ». Armure qui protégeait le cheval de combat. : Selle rembourrée. Donne aussi barda et bardot.

bardot67 (s.m. et adj.) de bardaʿa (بردعة) « bât ». Âne bardot : mulet considéré comme animal de bât. Donne aussi barda et barde.

baroud68 (s.m.) (argot) de bārūd (بارود) « salpêtre; poudre à canon ». Combat; baroud d'honneur, ultime combat pour sauver l'honneur.

bédouin69 (s.m. et adj.) de badwīy (بدوي) « bédouin; nomade. »
benjoin70 (s.m.) de lubān jāwīy (لبان خاوي) « résine de Java ; benjoin ». Baume parfumé qui découle d'incisions faites au tronc du styrax benjoin. On en extrait l'acide benzoïque (C6H5―CO2H), isolé au début du xviie siècle. Il donne son nom au benzène et à la benzine (ancien nom du benzène utilisé aussi pour désigner l'essence). Le mot est retourné à l'arabe sous la forme banzīn (بنزين) « essence, super ».

bergamote, voir mots transmis par la langue arabe / bergamote

besef71, beseff ou bézef (adv.) (argot) de bizzāf (بزاف) : beaucoup.

bézoard, voir mots transmis par la langue arabe / bézoard

bicot72 (s.m.) de ʿarbī (عربي) « arabe », peut être influencé par l'italien arabico : injure à l'encontre d'un indigène d'Afrique du Nord.

bled73 (s.m.) de balad (بلد) pl. bilād (بلاد) « pays; contrée » : En français familier village, localité isolée.

borax, voir mots transmis par la langue arabe / borax

bordj, voir mots transmis par la langue arabe / bordj

bougie74 (s.f.) de bajāya (بجاية) : chandelle fabriquée à l'origine dans la ville de Bougie (Béjaïa) en Kabylie. L'espagnol bujía a la même origine.

bourrache75 (s. f.) du latin médiéval borrago ou de l'arabe ʿabū ʿaraq (أبو عرق) « père de la sueur » : plante des lieux incultes aux vertus sudorifiques.

boutargue ou poutargue76 (s.f.) du provençal boutargo, de l'arabe baṭāriḫ (بطارخ) : œufs de mulet préparés.

boutre77 (s. m.) peut être de bātir (باتر) pl. bawātir ( بواتر) « effilé » : petit navire arabe à voile, à l'arrière très élevé78.

burnous79 (s.m.) de l'arabe burnus (برنس) : manteau en laine avec capuche et dépourvu de manches.

C :

caban80 (s.m.) de qabāʾ (قباء) « capote; vêtement de dessus ».

cadi81 ou kadi (s.m.) de qāḍi (قاض) « juge ».

cador82 (s.m. et adj.) (argot) de qadīr (قدير) « capable; puissant ». Un cador : un chien ; Le chien des Bidochon s'appelle Kador.

cafard83 (s.m.) (dans le sens faux dévot) de kafir (كافر) « infidèle ».

café / caoua (s.m.) de qahwa (قهوة) « café » par le turc kahve. En argot : caoua.

cafetan ou caftan, voir mots transmis par la langue arabe / cafetan

aïd84 (s.m.) de qa'id (قائد) « dirigeant, chef » passé à l'espagnol alcaide « commandant d'une forteresse ».

calfat85 (s.m.) / calfatage (s.m.) / calfater (v.t.) de qalafa (قلف) « calfater » et qalfa (قلفة) : calfatage, ou de jalfaṭa (جلفط) (prononcé galfaṭa en Égypte) « calfater ».

calibre86 (s.m.) de l'arabe qālib (قالب) « modèle; moule ».

calife87, khalife (s.m.) de ḫalīfa (خليفة) : successeur.

camaïeu88 (s. m.) peut être de l'arabe qamāʿil (قماعل) « bourgeons ? » : peinture où l'on n'emploie qu'une couleur avec des tons différents. Pierre fine taillée formée de deux couches de même couleur mais de tons différents.

camelot89 (s.m.) de ḫaml (خمل) « tapis de laine de chameau ».

camisole90 (s.f.) de qamiṣ (قميص) « chemise » : étymologie contestée.

camphre91 (s.m.) de l'arabe et du persan kāfūr (كافور) « camphre; eucalyptus ».

candi92 (s.m. et adj.) de qand (قند) « sucre candi ». L'adjectif candi / candie / candis / candies signifie recouvert d'une couche de sucre candi. Fruits candis ou candis (confis).

cangiar (s.m.), voir kandjar.

caoua93 (s.m.) de qahwa (قهوة) « café ».

carabé94 (s.m.) de kahrabā (كهربا) « ambre (jaune) » et du persan kā-rubā کا ربا « ambre » : Le mot donne électricité en arabe moderne : kahrabāʾ, كهرباء. Voir aussi ambre.

carafe95 (s.f.) de ḡarafa (غرف) « puiser de l'eau » et de ḡarrāfa (غرافة) « carafe ».

caramel96 (s.m.) du portugais caramelo (passé à l'espagnol), l'origine de ce mot reste peu claire, selon les auteurs on trouve : De kura al-muḥalla (كرة المحلة) « boule sucrée » ; De karam (كرم) « générosité » (par métonymie un cadeau fait de sucreries) ; Du bas latin calamellus, diminutif de calamus « roseau ».

caraque97 ou carraque (s.f.) de l'italien (passé à l'espagnol) carraca, de l'arabe karrāka (كراكة) « drague » : Grande barque à voile à fond plat.

carat98 (s.m) de l'italien carato, de l'arabe qīrāṭ (قيراط) « carat » venant lui même du grec keration (κεράτιον) et latin ceratium « caroubier » : Unité de mesure de masse valant 0,2 g. La graine de caroubier a une masse très constante qui a servi de masse étalon.

carmin99 (s.m. et adj.) (zoo.) de qirmiz (قرمز) « carmin ; kermès » et du persan qirmiz (قرمز) « rouge : kermès ; cochenille » ; rouge de cochenille. Voir aussi kermès et alkermès.

caroube100 (s.f.) / caroubier (s.m.) carouge (s ;f.) (bot.) du latin médiéval carubia , de l'arabe ḫarrūb (خروب) « caroubier ».

carvi101 (s.m.) (bot.) du latin médiéval carvi emprunté soit à l'arabe karawyā (كرويا) et passé à l'espagnol alcaravea, soit au grec karon (κάρον) : carvi, cumin des prés. Voir aussi chervi.

carthame102 (s.m.) (bot.) de qurtum (قرطم) : plante tinctoriale appelée safran bâtard.

casbah103 ou casauba (s.f.) de qaṣaba (فصبة), passé à l'espagnol alcazaba « citadelle ».

cétérac104 ou cétérach (s.m.) (bot.) de šutrāq (شتراق) : fougère aux vertus médicinales, peut-être d'origine indienne.

chadouf105 (s.m.) de šādūf (شادوف) : appareil servant à puiser l'eau pour l'irrigation.

chahid106 (s.m. et adj.) de šahīd (شهيد) pl. šuhadā' (شهداء) « témoin; martyr ».

châle, voir mots transmis par la langue arabe / châle

charabia107 (s.m.) de l'arabe al-ʿarabyīa (العرية) : l'arabe, langage incompréhensible. Comparable à baragouin pour appeler le langage des bretons.

charia108 (s.f.) de šarīʿa (شريعة) « loi ; droit ».

chebec109, chébec ouchebek (s.m.) de šubbāk (شباك) « grille » ou (pl.) šabak (شبكة) « filets de pêche » : barque à trois mats.

chèche110 (s.m.) de šāš (شاش) ancien nom de la ville de Tachkent : écharpe servant de turban. Voir aussi chéchia.

chéchia111 (s.f.) de šāšīa (شاشية) : bonnet de feutre rouge semblable au fez.

cheik112, cheikh ou scheik (s.m.) de šayḫ (شيخ) « vieillard, sage ».

chemise113 (s.f.) de qamiṣ (قميص) « chemise » : étymologie contestée114.

chergui115 (s.m.) de šarqīa (شرقية) « de l'est ; chergui » : vent chaud (d'est). Voir aussi sirocco ayant la même origine, mais en passant par l'italien.

chérif116 ou schérif (s.m.) / chérifien (adj.) de šarīf (شريف) pl. ašrāf (أشراف) ou šurafāʾ (شرفاء) « noble » : Descendant de Mahomet.

chervis117 de karawyā' (كروياء) : ombellifères à racine comestible. Voir aussi carvi.

chiffre118 (s.m.) de ṣifr (صِفر) « vide ; inoccupé ; zéro ». Voir aussi son doublet lexical zéro.

chiite119 ou shiite (s.m.et adj.) chiisme ou shiisme (s.m.) de šīʿīy (شيعيّ) « ceux qui prennent le parti (d'Ali) ».

chimie (s.f.), voir alchimie et kémia.

chott120 (s.m.) (géogr.) de šaṭṭ (شطّ) « chott » : Dépression contenant un lac salé.

chouia121, chouïa ou chouya (s.m.) de šuwayīya (شويّة) « un peu », diminutif de šayʾ (شيء) « chose ».

1-civette122 (s.f.) (zoo.) de sinnawr az-zabād (سنّور الزباد) « civette ; chat musqué » : Le mot zabād (زباد) « écume ; musc parfumé » : Musc parfumé ; l'animal qui produit ce musc, chat musqué.

2-civette désignant parfois la ciboulette vient du latin.

clebs123 ou clébard (s.m.) (argot) de kalb (كلب) « chien ».

colcotar124 ou colcothar (s.m.) de qulqutār (قلقطار) : Oxyde ferrique de couleur rouge servant au polissage du verre (Fe2O3).

colocase125 (s.f.) de qulquls (قلقلس) ou du latin colocasia et du grec kolokasia (κολοκάσια) : plante cultivée en Égypte.

coran126, koran ou alcoran (s.m.) de qur'ān (قرآن) « récitation ; déclamation ».

coton127 (s.m.) (bot.) de qutun (قطن). Voir aussi hoqueton.

couffe128 (s.f.) ou couffin (s.m.) de quffa (قفة) « cabas ; panier ». Sans doute lié au latin cophinus « corbeille » et au grec kophinos (κόφινος).

coufique129 ou koufique (adj.) de kūfa (كوفة) : de Koufa en Irak ; style d'écriture arabe dit koufique.

couscous130 ou couscouss couscous (s.m.) de kuskus (كسكس) « semoule », du berbère kesksu : semoule de blé.

cramoisi131 (adj.) de qirmizīy (قرقزيّ) « écarlate ; vermeil » : rouge vif obtenu avec le carmin ou kermès

crouillat132 ou crouille (s. m.) de l'arabe ʾaḫūya (أخوي) en arabe classique ʾaḫī (أخي) « mon frère » : Le mot a d'abord désigné un membre de la légion étrangère, puis un Nord-Africain.

cubèbe133 (s.m.) (bot.) de kabāba (كبابة) : plante grimpante dont le la baie noirâtre ressemble au poivre.

cumin134 (s.m.) (bot.) du latin classique cuminum venant du grec kuminon (κυμινυον) de l'arabe (du sémitique ?) kammūn (كمون) : ombellifère dont les graines servent d'aromate ; l'aromate obtenu.

curcuma135 (s.m.) (bot.) de l'espagnol cúrcuma de l'arabe de kurkum (كركم).

cuscute136 (s.f.) (bot.) de kušūṯ (كشوث) provenant peut-être du grec kasytas (κασύτας) : plante parasite à petites fleurs blanches.

D :

dahabieh137 (s.f.) de dahabīya (دهبية) : grande barque, à voile triangulaire et à rames sur le Nil.

dahir138 (s.m.) de ẓahīr (ظهير) « décret ».

daïra139 (s.f.) de dāʾira (دائرة) « circonscription » : subdivision de la wilaya en Algérie.

daman140 de ḍaʾn (ضأن) « ovin » : Heterohyrax syriacus, animal de la taille d'un lapin, appelé daman Israël ou agneau d'Israël par Buffon.

damas141 (s.m.) / damasser142 (adj.) de dimašq aš-šam دمشق الشام « Damas » : nom donné à des produits de la ville de Damas en Syrie.

1-damas : le tissu damassé est un brocart tramé d'or.

2-damas : l'acier damassé sert à faire toutes sortes de lames

darbouka143, derbouka ou darabouk (s.f.) de darbūka (دربوكة) : tambour arabe.

darce ou darse144 (s.f.) du génois darsena, de l'arabe dār al-ṣināʿa (دار الصناعة) « maison de travail » : bassin abrité dans un port méditerranéen. Une darse sert à la réparation navale dans un arsenal.

derviche, voir mots transmis par la langue arabe / derviche

dinar145 (s.m.) de dīnār (دينار) du latin denarius « denier » (monnaie d'or).

dirham146 ou dirhem (s.m.) de dirham (درهم) du grec drachme (δραḫμή) « drachme » (monnaie d'argent).

divan, voir mots transmis par la langue arabe / divan

djamā'a147 ou djemā'a (s.f.inv.) de jamāʿa (جماعة) « collectivité ; communauté » : au Maghreb réunion de notables qui représentaient le douar.

djebel148 (s.m.) de l'arabe j'bel : montagne en Afrique du Nord.

djellaba149, djellabah (s.f.) de jellāba (جلّابة) : longue chemise couvant le corps jusqu'aux pieds.

djihad150 (s.m.) de jihād (جهاد) « lutte ; combat » : Mot au sens très étendu, d'effort, application à guerre sainte.

djinn151 (s.m.) de jinn (جنّ) « génies; démons; djinns ». Voir par exemple Le Coran, « Les Génies », LXXII ; (ar) الجن.

douane, voir mots transmis par la langue arabe / douane

douar152 (s.m.) de duwwār (دوّار) « douar » : (plusieurs) maisons c’est-à-dire un village (Maghreb).

doum153 (s.m.) de dūm / duwm (دوم) « palmier nain » : palmier d'Égypte et d'Arabie.

dourine154 (s.f.) peut être de l'arabe darin (درن) « malpropre ; crasseux » : trypanosomiase des équidés.

drogman155 (s.m.) de tarjumān (ترجمان) « traducteur; truchement ».

droper, voir adroper.

E :

écarlate, voir mots transmis par la langue arabe / écarlate

échec156, peut-être de l'arabe šayḫ, (شيخ) « cheykh » ou du persan šah, (شاه) « roi ; chah ». Le jeu porte un autre nom en arabe et en persan : šaṭranj (شطرنج). Voir échec et mat

échec et mat157 du persan et de l'arabe šah māt (شاه مات) « le roi est mort » (persan šah (شاه) « roi » et l'arabe māt (مات) « mort »).

éfrit, voir afrite

élixir158 (s.m.) de al-iksīr (الإكسير) « élixir ; pierre philosophale ». Dérive de la racine arabe kasara (كسر) « briser ; broyer ; concasser ». D'après le CNRTL le mot serait lui-même dérivé du grec xerion (ξηρίον) « poudre siccative que l'on met sur les blessures ».

émir159 (s.m.) de ʾamīr (أمير), dérive du verbe ʾamara (أمر) « commander ; ordonner » : chef, celui qui commande.

épinard, voir mots transmis par la langue arabe / épinard

erg160 ʿirq, (عرق) « veine ; racine ; nervure » : erg , désert de dunes de sable.

estragon161 (s.m.) (bot.) de ṭarḫūn (طرخون) « estargon » ou du latin médiéval tarcon, du grec médiéval tarkon (ταρχον) du grec classique drakontion (δρακοντιον) « serpentaire » : Ce nom vient de la forme des racines évoquant un serpent ou un dragon.

F :

fakir162 (s.m.) de faqīr (فقير) « pauvre; ascète » ou d'après le CNRTL et dans le contexte religieux, de faqīh ( فقيه) « savant en matière de fiqh ». Voir aussi derviche

falaque163 (s.m.) de falaqa (فلقة) « supplice de la bastonnade » : instrument de supplice usité au Maghreb.

fanfare164 (s.f.) de l'espagnol 'fanfarria, de l'arabe farfara (فرفر) « être inconstant ; être volage ».

fanfaron165 (s.m. et adj.) de l'espagnol 'fanfarrón, de l'arabe farfār (فرفار) « volage ; inconstant ; bavard ».

farde (s.f.), fardeau166 (s.m.) de farda (فردة) : balle contenant des marchandises, utilisée sur les animaux de bât.

fatma167 (s.f.) de l'arabe fāṭima (فاطمة) (nom de la première fille de Mahomet): servante au Maghreb au temps de la colonisation.

fatwa168, fetfa169 ou fetva (s.f.) de fatwā (فتوى) : avis juridique donné par un mufti.

fedayin170 de fiddā (فدّى) « sacrifice ; rançon » qui donne fidāʾīy (فدائيّ) « commando ; partisan » : combattant palestinien

fellaga171 ou fellagha (s.m.) fellaq (فلاق) pl. : fellāqa (فلاقة) : désignait les bandits de grand chemin.

fellah172 (s.m.) de fallāḥ, فلاح « paysan, laboureur ».

felouque173 (s.f.) de falūka (فلوكة) : barque à voile.

fennec174 (s.m.) (zoo.) de fanāk (فنك) : fennec, petit renard du Sahara.

fetfa ou fetva175, voir fatwa

fez176 (s.m.) de fās (فأس) : chapeau tronconique généralement de couleur rouge traditionnellement fabriqué à Fès au Maroc appelé aussi tarbouche ou chéchia.

firman, voir mots transmis par la langue arabe / firman

fissa177 (adv.) (argot) de fī sāʿa (في ساعة) « dans l'heure » ; vite ; dépêchez-vous !

flouze178 ou flouse (s.m.) (argot) de fals (فلْس) pl. fulūs (فُلوس) « coquillage, obole, sou » : argent ; fric.

foggara179 (s.f.) de faḫāra (فجارة) « canal souterrain » servant à l'irrigation. Ces canaux sont aussi appelés qanat, (s.m.inv.) de qanā (قناة) « canal ».

Fomalhaut180 de l'arabe : étoile α du Poisson austral.

fondouk181, fondique182 ou fondic (s.m.), de l'espagnol: fonda / fondac « auberge », de l'arabe funduq (فندق) : hôtel, entrepôt et hôtellerie de marchands ; caravansérail.

fustet183 (s.m.) de l'arabe fustuq (فستق) : bois qui fournit la fustine.

G :

gabelle184 (s.f.) de l'italien gabella « impôt » et l'espagnol alcabala, de l'arabe qabāla (قبالة) « gabelle ; taxe ; tribut ».

gandoura185 ou gandourah (s.f.) de ḡandūra (غندورة).

gaze186 (s.f.) peut-être de l'arabe qazz (قزّ), du persan qaz (قز) « soie brute ».

gazel187, voir ghasel.

gazelle188 (s.f.) (zoo.) de ḡazāla (غزالة) « gazelle ».

genet189 (s.m.) de l'espagnol jinete de l'arabe maghrébin zanātī (زناتي) « zénète ». Petit cheval de race espagnole car les Zénètes qui l'on importé étaient des cavaliers réputés.

genette190 (s.f.) de l'arabe maghrébin jarnayṭ jarnīṭ (جرنيط) « genette ». Le mot espagnol ginata ou jineta viendrait de jinete désignant les Zénètes.

gerboise191 (s.f.) (zoo.) de yarbūʿa (يربوع).

ghasel192 ghazel193 (s.m.) de ḡazal (غزل) « poésie galante ». Ce mot est proche de gazelle.

ghassoul, rassoul194 ou rhassoul (s.m.) de ḡasūl (غسول). Argile (stevensite lithinifère ; hectorite (en)) servant de savon de shampooing, de lessive.

giaour, voir mots transmis par la langue arabe / giaour

gilet, voir mots transmis par la langue arabe / gilet

gingembre195 (s.m.) de zinjabīl (زنجبيل), du bas latin gingiber, du latin zingiberi et zingiber, du grec ζιγγίβερις : gingembre.

girafe196 (s.f.) (zoo.) de zarāfa (زرافة) « girafe ».

goudron197 (s.m.) de qaṭrān (قطران) « goudron ».

goule198 (s.f.) de ḡūl (غول) « ogre ; ogresse » : goule, vampire femelle qui dévore les cadavres dans les cimetières.

goum199 (s.m.) de qūm (قوم) « ethnie ; tribu ; nation » : goum; contingent recruté parmi la population colonisée.

gour200 (s.m.) de qāra (قارة) pl. qūr (قور) « continent » (pl. régulier qārāt (قارات)) : plateau rocheux (Afrique du nord).

gourbi201 (s.f.) de qurbīy (قربيّ) « famille ; proche parenté » : habitation des paysans pauvres (Afrique du nord).

guitare, voir mots transmis par la langue arabe / guitare

guitoune202 (s.f.) de l'arabe maghrébin qīṭūn / qayṭūn (قيطون) « tente de toile ».

H :

habous203 (s.m.) de ḥubs (حبس) pl. aḥbās (أحباس) « prison » (car il s'agit de biens captifs, inaliénables) : donation pieuse permettant de laisser la jouissance de ce bien à des dévolutaires.

hachich204, hachisch ou haschich (s.m.) de ḥašīš (حشيش) « herbe ».

hadîth205 de ḥadīṯ (حديث) : paroles de Mahomet ou de ses compagnons; tradition du prophète.

haïk206 (s.m.) de ḥāʾik (حائك) « tisserand ». Grand voile rectangulaire que des femmes musulmanes portent par-dessus leurs vêtements.

haje207 (s.m.) (zoo.) de ḥayya (حية) « serpent ; reptile ».

halal208 (adj. inv.) de ḥalal (حلال) « légitime ; honnête ; permis » (même racine que ḥill (حلّ) « licite ; permis ; profane ; non sacré », antonyme de haram) : Se dit de la viande abattue selon le rite musulman.

halva209 (s.f.) de ḥalāwa (حلاوة) « douceur ; confiserie ».

hamada210 (s.m.) de ḥammāda (حمادة) : hamada; au Sahara, plateau constitué par des dalles rocheuses.

hammam211 (s.m.) de ḥammām (حمّام) « bain chaud », de ḥamma (حمّ) « chauffer ».

hanafite212 ou hanifite213 (s.m. et adj.) de ḥanafī (حنفي) : membre de l’école juridique fondée par Abu Hanifa Al-Nu'man Ibn Thabit.

haram214 (s.m. et adj.) de ḥaram (حرم) « sacré ; interdit » : qualifie le territoire sacré, interdit aux non-musulmans autour des villes de La Mecque et de Médine. Voir aussi harem

hardes215 (s.f.pl) de l'ancien français fardes, de l'aragonais farda216, de l'arabe farda (فردة) « vêtements usés ; ce que l'on emporte en voyage ». Voir aussi farde.

harem217 (s.m.) de ḥarīm (حريم) « harem; sérail; gynécée ».

harissa218 (s.f.) de harīsa (هريسة) « harissa ; purée ; marmelade », de harasa (هرس) « écraser ; broyer ». En Tunisie : purée de piments. En Égypte : pâtisserie sucrée.

harka219 (s.f.) / harki (s.m. et adj) de ḥaraka (حركة) « mouvement ; expédition militaire » : nom donné aux troupes supplétives pendant la colonisation de l'Afrique du Nord.

hasard220 (s.m.) de az-zahr (الزهر) « dé à jouer ». À comparer avec les mots aléatoire / aléa221 venant du latin alea signifiant aussi « jeu de dés ».

haschich, voir hachich.

Hedjaz222 de ḥajaz (حجز) : partie centrale de la péninsule arabique contenant La Mecque et Médine.

hégire223 (s.f.) de hijra (هجرة) « exil ».

henné224 (s.m.) (bot.) de ḥinnāʾ (حناء) : plante dont les feuilles séchées et réduites en poudre. La poudre ainsi obtenue servant de teinture.

hoqueton225 (s.m.) de al-quṭn (القطن) « le coton » : veste que l'on portait sous le haubert ; casaque de paysan. Voir aussi le mot coton.

houka226 (s.m.) de ḥuqqa (حقّة) « boîte ; pot », passé à l'urdu ḥuqqa (حقة) « pipe à réservoir ».

houle227 (s.f.) de hawl (هول) « effrayer », le CNRTL penche pour une origine scandinave de hol228 « caverne ».

houri229 (s.f.) de ḥurīya (حورية) ; belle jeune femme, du persan ḥuri (حورى) « belle femme ». Dans le Coran figure l’expression bi-ḥūrinn ʿiyinn230 (بِحُورٍ عِينٍ) « aux (grands) yeux noirs » à propos des vierges du paradis, le verbe ḥawira (حور) signifie « être très noir ».

I:

ifrit, voir afrite

imam231 ou iman (s.m.) de imām (إمام) passé au persan emām (امام) « guide, celui qui est devant ».

intifada232 (s.m.) de intifāḍā (انتفاضى) « soulèvement » dérivant de faḍḍa (فضّ) « rompre ».

islam233 (s.m.) de islām (إسلام) « soumission (à Dieu) ».

J :

jaquette(s.f.) de jaque / jacque (s.m.) de šakk (شكّ) « piquer ; transpercer » (?) : cotte de mailles. Origine remise en cause car peu cohérente du point de vue phonétique et historique. Le mot proviendrait de Jacques234 surnom donné, au Moyen Âge, aux paysans et serait ensuite passé à l'espagnol jaco et désignerait leur vêtement.

jarde235 (s.f.) ou jardon236 (s.m.) (médecine vétérinaire) de l'italien giarda de jarad (جرد) « nu ; dénudé » : tumeur du jarret du cheval.

jarre237 (s.f.) de l'espagnol jarra, de l'arabe jarra (جرّة) « jarre ; cruche » : récipient en terre.

jaseran238 ou jaseron (s.m.) de al-jazāʾir (الجزائر) (nom de la ville d'Alger en arabe) : cotte de mailles fabriquée à Alger.

jasmin, voir mots transmis par la langue arabe / jasmin

jellaba, voir djellaba.

jihad, voir djihad.

jinn, voir djinn.

julep239 (s.m.) de julāb (جلاب) : préparation liquide, sucrée et aromatisée, servant de base aux sirops ; eau de fleur d'oranger (exemple le mint julep).

jupe240 (s.f.) de l'italien giubba de l'arabe jubba (جبٌة) « veste du dessous ».

K :

kadi (s.m.), voir cadi.

kafir241 (s.m.) de kāfir (كافر) « incroyant » par rapport à l'islam. A donné aussi le mot cafard.

1-kali242 (s.m.) (bot.) de qily (قِلي) « alcali » ; plante marine (du genre salsola) dont on extrayait la soude.

2-kali243 (s.m.) de qily (قلي) : carbonate de potassium (Kalium) extrait des cendre de bois (K2CO3). En allemand : Kalium : potassium.

kalium244 (s.m.) de l'arabe qali : ancien nom du potassium ; d'où le symbole K.

1-kan ou khan245 (s.m.) de ḫān (جان) ou du turc han : titre honorifique donné aux chefs des tribus mongoles.

2-kan ou khan246 (s.m.) de ḫān (جان) : caravansérail ; taverne, ou de ḫānqā (جانقاة) « caravansérail ; hospice ».

kandjar247, kandjiar248 ou cangiar (s.m.) de ḫanjar (خنجر) « poignard ».

keffieh249 (s.m.) de kūfīya (كوفية) : coiffure traditionnelle des bédouins.

kémia (s.f.) de l'arabe algérien kmyā : hors-d'œuvre froids. Le lien avec le mot kīmyāʾ (كيمياء) « chimie / (al-)chimie » est évoqué250.

kermès251 (s.m.) de qirmiz (قرمز) « carmin ; kermès » et du persan qirmiz (قرمز) « rouge : kermès ; cochenille » : autre nom de la cochenille. Voir aussi carmin et alkermès.

ketmie252 (bot.) (s.f.) de ḫiṭmīya (خطمية) « ketmie ; hibiscus » : plante généralement originaire des régions tropicales.

khalife (s.m.), voir calife.

khamsin253 (s.m.) de ḫamāsin, (خماسن) : vent du désert en Égypte pendant cinquante jours.

khan, voir kan

khôl, voir kohol

kibla, voir qibla

kif254 ou kief255 (s.m.) de kīf (كيف) « plaisir ; bien-être ; haschich », passé en turc : keyif « bonne humer ; gaieté ». Le CNRTL confond les deux mots.

kif-kif256 ou (adv.) de l'arabe maghrébin kif kif redoublement de l'arabe classique kif'a (كفء) « pareil ; semblable »

kiosque, voir mots transmis par la langue arabe / kiosque

kohol257 (s.m.), de kuḥl (كُحل) « antimoine » : noir pour les yeux. Même origine que le mot alcool, du verbe kaḥala (كحل).

koubba258 (s.f.) de qubba (قبة) : dôme ; coupole ; au Maghreb petit mausolée cubique surmonté d'une coupole.

koufique (adj.), voir coufique.

krak de karak : château fort construit par les croisés en Syrie.

ksar, voir mots transmis par la langue arabe / ksar

L :

laiton, voir mots transmis par la langue arabe / laiton

laque, voir mots transmis par la langue arabe / laque

lascar, voir mots transmis par la langue arabe / lascar

lilas, voir mots transmis par la langue arabe / lilas

lime ou limon et limonade, voir mots transmis par la langue arabe / lime

litham259 (s.m.) de liṯām (لثام) « voile de visage » : voile dont certaines musulmanes se couvrent le visage.

looch ou loch 260 de luʿq (لعق) « lécher »: électuaire, sirop très épais qu'on lèche.

loukoum, voir rahat-loukoum

luffa261 (s.m.) (bot.) de lūf (لوف) « éponge végétale » : Cucurbitacée dont le fruit peut servir d'éponge végétale.

luth262 (s.m.) de al-ʿūd (العود) : voir oud.

M :

maboul263 (s.m. et adj.) de mahbūl (مهبول) « fou ».

macache264 (adv.) de l'arabe algérien makānš (ما كانش) « il n'y a rien ».

Machrek ou Machreq265 de mašriq (مشرق) « Levant ; Est ; Orient » : Proche-Orient et Moyen-Orient, par opposition avec Maghreb.

macramé266 (s.m.) de muḫarram (مخرم) « ajouré; en dentelle ».

madrague267 de madrib (مضرب) « enceinte ; camp » ou de mazraba (مزربة) « enclos ; parc à moutons », qui a donné l'andalou al-madraba, lieu où l'on frappe les poissons à coup de batte (technique de pêche), puis le provençal madrag, enceinte de filets de pêche.

mahdi (s.m.) / mahdisme268 (s.m.) / mahdiste (adj.) de mahdī (مهديّ) : homme guidé par Dieu. Mahdisme : croyance en l'arrivée d'un Mahdi. Mahdiste: personne ou doctrine affirmant la croyance en l'arrivée d'un Mahdi.
magasin269 (s.m.) de maḫzan (مخزن) pl. maḫāzin (مخازن) « entrepôt » (Voir aussi makhzen).

magazine270, de l'anglais magazine, du français magasin.

Maghreb, maghrébin271 de maḡrib (مغرب) : couchant; Ouest; occident; occident du monde arabe par opposition avec Machreq.

mahaleb272 (s.m.) de l'arabe mahleb : cerisier sauvage employé comme porte greffe pour les cerisiers cultivés.

mahonne273 (s.f.) de l'arabe māʿūn (ماعون) : grande galère turque emprunté au turc māūnah (turc moderne mavna), par l'italien maona, le portugais maona et l'espagnol mahona.

makhzen ou maghzen274 (s.m.) de l'arabe maḫzan (مخزن) « entrepôt » : gouvernement du sultan au Maroc. Tribu qui fournissait des hommes à l'armée du sultan contre exemption de l'impôt foncier. Corps de cavalerie fourni à l'administration coloniale en Algérie.

mamelouk ou mameluk275 (s.m. et adj.) de mamlūk (مملوك) pluriel mamālīk (مماليك) : celui qui est possédé par quelqu'un; esclave; soldat esclave.

1-marabout276 (s.m.) de murābiṭ (مرابط) : saint musulman reconnu dont le tombeau est l'objet d'un culte populaire; le tombeau lui-même. Le pluriel avec l'article al-murābitūn (المرابطون) : désigne les Almoravides : les marabouts; les gens du ribat.

2-marabout (s.m.) (oiseau) de marbūṭ (مربوط).

maravédis277 (s.m.) de l'espagnol maravedí, de l'arabe murābiṭ (مرابط) « marabout (sens 1) » : monnaie frappée par les Almoravides en Espagne.

marcassite278 (s.f.) (minéralogie) de l'espagnol marcasita, de l'arabe marqašīṭā (مرقشيتا) : pyrite (FeS2).

marfil, voir morfil

maroquin279 (s.m.) / maroquinerie (s.f.) de l'espagnol marroquí de l'arabe marrākušī (مراكشي) « (cuir de) Marrakech » : Un maroquin désigne par métonymie un portefeuille ministériel.

marrane280 (s.m.) de l'espagnol marrano « porc », de l'arabe muḥarram (محرّم) « interdit » (la viande de porc est interdit en islam) : Juif d'Espagne ou du Portugal converti par contrainte au christianisme et resté fidèle à sa religion en secret.

massage281 (s.m.) / masser (v.tr.) de masaḥa (مسح) : frotter; palper; toucher ou de massad (مسّد) : lisser les cheveux; masser certains donnent l'origine grecque masso (μασσω) : pétrir; masser282.

massepain283 de l'espagnol mazapán, de l'arabe murṭib (مرطب) « rafraîchissement » : (Pâtisserie à la) pâte d'amandes.

masser (v.tr.), voir massage

massicot284 (s.m.) (chimie) de l'italien marzacotto, dérivant de l'arabe masaḥa min qān (مسحة من قان) « teinté de ? » : Oxyde de plomb (PbO), Mais le CNRTL ne confirme pas cette origine285. À ne pas confondre avec son homonyme, massicot : appareil destiné à la coupe du papier inventé par Guillaume Massiquot.

mastaba286 (s.f.) de maṣṭaba (مصطبة) « banc de pierre; estrade » : monument funéraire trapézoïdal égyptien.

1-mat287 (adj.inv.), voir l'expression échec et mat.

2-mat288 (adj.) du latin matus ou mattus « humide ; mou » : sans éclat ; terne

matelas289 (s.m.) de maṭraḥ (مطرح) « coussin, tapis ».

1-mater ou matir290 (v.tr.) : faire échec et mat ; vaincre ; dompter
2-mater ou matir291 (v.tr.), voir mat (au sens-2) (vient du latin)
3-mater292 (v.tr.) peut-être de l'espagnol mata « buisson (où l'on se cache pour faire le guet) » passé dans l'arabe maghrébin : surveiller ; observer

matraque293 (s.f.) de miṭraqa (مطرقة) « marteau; masse », de ṭaraqa (طرق) « frapper; forger ».

matras294 peut-être de l'arabe maṭara (مطارة) « outre ; gourde » ou du latin mataris, materis295 « javelot gaulois » par analogie de forme : Récipient au col étroit et long col utilisé en alchimie puis en chimie et pharmacie. Pointe d'un trait d'arbalète.
mazagran296 (s.m.) de Mazagran (مزغران), une ville d'Algérie : profond verre à pied en faïence ou en porcelaine épaisse pour conserver au chaud le café que l'on veut consommer.

mazout (s.m.) emprunté au russe mazut, même sens, qui remonterait, probablement par l'intermédiaire d'une langue turco tatare, à l'arabe dialectal mafḍalāt297 (مفضلات) de l'arabe faḍalāt (pl.) (فضلات) « restes, déchets ». Plus simplement de mazyūt298 (مريوت) « huilé ».

méchoui299 (s.m.) de l'adj. mašwī (مشوي) : rôti.

mechta300 (s.f.) de l'arabe maghrébin, de l'arabe mašttā (مشتّى) « habitation d'hiver », dérivant du verbe signifiant hiverner : hameau algérien ou tunisien.

médersa301 (s.f.) de l'arabe madrasa (مدرسة) « école » : Le mot français est utilisé pour désigner les grandes universités (coraniques).

médina302 (s.f.) de madīna (مدينة) « ville » : La partie ancienne d'une ville arabe.
medressé303 du turc medrese, voir médersa.

méharée (s.f.) / méhari304 (s.m.) / méhariste (s.m.) de mahrīya (مهرية) « dromadaire » : le méhariste étant le cavalier; la méharée est le trajet fait à dos de dromadaire.

mellah305 (s.m.) de mallāḥ (ملّاح) « saloir » : au Maroc, quartier d'une ville habité par les juifs.

merguez306 (s.f.) de l'arabe maghrébin mergaza (مرڠازة) « saucisse » : petite saucisse pimentée à base de bœuf et de mouton.

mérinos307 (s.m.) de l'espagnol merino, de l'arabe de ḍaʾn banī marīn (ضأن بني مرين) « mouton des Bénî Marin » (Les Bénî Marin ou Mérinides ont régné sur le Maroc entre 1244 et 1465) : mouton à laine blanche abondante et très fine.

mesquin308 (adj.) de l'espagnol mezquino , de l'arabe miskīn (مسكين ) « pauvre, indigent ».

mihrab309 (s.m.) de miḥrāb (محراب) « sanctuaire » : niche dans le mur de la salle de prière d'une mosquée, indiquant la direction de La Mecque (qibla).

minaret310 (s.m.) du turc minare, de l'arabe manāra (منارة) « minaret ; phare » le mot dérivant de nūr (نور) « jour ; lumière ». La même racine protosémitique a donné menorah, le chandelier du culte juif311.

minbar312 (s.m.) de minbar (منبر) « estrade ; tribune » : chaire d'où le mollah fait son sermon.

mohair313 (s.m.) emprunté à l'anglais mohair de l'arabe muḫyyar (مخيَر) « choisi, sélectionné » : Laine de chèvre angora314

moire315 (s.f.) moiré (s.m. et adj.) même origine que mohair.

moka316 (s.m.) de Al-Muḫā (المخا) : Mokha ou Moka port éponyme du Yémen

mollah317, mullā ou mullah (s.m.) de mawlā (مولى) : aide ; auxiliaire ; dans l'islam, titre donné aux personnalités religieuses, aux docteurs de la loi, il tient sa charge de la communauté ou de l'État en fonction de ses diplômes et de son savoir.

momie318 (s.f.) de mūmyāʾ (مومياء) « momie » et/ou du persan: mūm (موم) « cire.

1-morfil319 ou marfil (s.m.) de l'espagnol marfil, de l'arabe ʿaẓm al-fīl (عظم الفيل) « os d'éléphant » : ivoire d'éléphant non travaillé emprunté à l'espagnol marfil.

2-morfil320 (s.m.) : Particules et petites aspérités métalliques au bord du tranchant d'une lame fraîchement affûtée (sans rapport avec l'arabe).

mouloud ou mūlūd321 (s.m.) de l'arabe mawlūd (al-nabawyī) (مولد النبويّ) « naissance (du prophète) » : fête religieuse qui commémore la naissance de Mahomet.

mosquée322 (s.f.) de l'espagnol mezquita, peut-être du grec byzantin masgidion (μασγίδιον), de l'arabe masjid (مسجد) « lieu où l'on se prosterne » : mosquée.

moucharabieh, moucharaby323 (s.m.) de mašrabīya (مشربية) « imbibé » : treillis de bois permettant de voir sans être vu et de créer de l'ombre. On y plaçait les cruches poreuses mašraba (مشربة) qui servaient à rafraîchir l'eau par évaporation.

moudjahid, moudjahidin ou moudjahidine324 de mujāhid (arabe : مُجاهِد) au (pl.) mujāhidūn (مُجاهِدون) « combattant ; résistant ; militant » : combattants d'une armée de libération, celui qui fait le djihad.

moujingue325 (s.m.) de l'espagnol muchacho326, peut être de passé à l'arabe algérien mouchachou : enfant.

moukère, voir mots transmis par la langue arabe / moukère

moussaka327, de l'arabe égyptien musaqqaʿa (مسقعة), le mot est également passé au grec moderne μουσακα̃ς, albanais : plat d'aubergines et de viande hachée.
mousseline328 (s.f.) de al-mawṣil الموصل : nom en arabe de la ville de Mossoul en Irak.

moussem (s.m.) de mawsim (موسم ) : saison, festival; fête locale au Maroc.

mousson329 (s.f.) du portugais monção de l'arabe mawsim (موسم) : saison, festival.

mozarabe330 (s. et adj.) de l'espagnol mozárabe, de l'arabe mustaʿrib (مستعرب) « arabisé » : Espagnol chrétien arabisé pendant l'occupation arabe.

mudéjar331 (adj. et s.) de l'espagnol mudéjar, de l'arabe mudajjan (مدجّن) « qui est resté ; domestiqué » : musulman d'Espagne devenu sujet des Chrétiens après la reconquête.

muezzin332 (s.m.) du turc müezzin, lui-même de l'arabe muaḏḏin (مؤذن) : celui qui fait l'appel à la prière (en arabe aḏān أذان).

mufti ou muphti333 ou moufti334 (s.m.) de mufti (مفت) : juriste qui promulgue les fatwas.

murdjisme ou murjisme (s.m.) / murdjite (s.m. et adj.) de murji'ā (مرجئة) « reporté renvoyé à plus tard » : Les murdjites considèreraient que le jugement des fautes doit être reporté et laissé à Dieu.

musulman335 (adj. et n.s.) de muslim (مسلم) (pl.) muslimūn (مسلمون), par le turc müslüman ou le persan musulmān (مسلمان) : qui vit selon les préceptes du Coran.

N :

nabab336 (n.m.) de nā'ib (نائب) (pl.) nuwwāb (نوّاب) : magistrat(s). Passé à l’urdu (sous la forme du pluriel) (نواب) : gouverneur ; vice-roi.

nabi (n.m.) (adj.) (n.f.) de nabī ( نبي) pluriel abyā'a (أبياء) et/ou de l’hébreu navi337 (נביא) (pl.) nevi'im (נביאים) : prophète(s). Les Nabis sont les membres d’une école de peinture.

nacre338 de l'italien nacc(h)aro, nacc(h)ara, nacchera, qui désigne à la fois un instrument à percussion et la nacre, de l'arabe naqqār (نقّار) « percussionniste » ou nāqūr (ناقور) « cor ; trompe » : sorte de coquillage, a désigné une sorte de cor de chasse par analogie de forme.

nacaire339 (s.f.) de naqqār (نقّار) « percussionniste » : tambour ou timbale portée sur un chameau ou un mulet.

nadir340 (n.m.) (astr.) de naḍir as-samt (نضير السَمت ) « opposé au zénith » : la direction opposée (au zénith).

nafé341 de nāfiʿ (نافع) « avantageux ; salutaire » : Fruit de la ketmie

naffe342 (n.f.) de nafḥa (نفحة) « odeur ; bouffée d'air » : Parfum ; Eau de naffe ; Eau de fleurs d'oranger

naphte, voir mots transmis par la langue arabe / naphte

narguilé, narghileh ou narghilé, voir mots transmis par la langue arabe / narguilé

natron343 ou natrum (n.m.) (chimie) de naṭrūn ( نطرون ) : carbonate hydraté de sodium (Na2CO3, 10H2O). On le trouve en cristaux en Égypte, il entrait dans le procédé de momification. Le latin natrium est à l'origine du symbole chimique Na pour le sodium.

nebka ou nebkha344 (s.f.) de nabka (نبكة) « tertre » : accumulation de sable autour d'un obstacle dans un désert.

nénuphar345 (n.m.) (bot.) du latin médiéval nenuphar de l’arabe nīnūfar (نينفر) du sanskrit signifiant [lotus]

niquer346 (v.trans.) (argot) de nakaḥa (نكح) : faire l’amour. Ou de nikāḥ (نكاح) : coït; acte sexuel; mariage dans l'arabe du Coran.

nizeré347 (n.m.) de nisrīn (نسرين) « églantier » : Essence de roses.

noria348 (n.f.) de nāʿūra (ناعورة), de naʿara (نعر) « crier ; grincer » : roue à godets destinée à monter l'eau de la rivière dans un aqueduc.

nouba349 (n.f.) de nūba (نوبة) : tour (car certaines parties de l'œuvre sont interprétées en solo par chaque musicien qui joue à son tour) : orchestre; troupe de musiciens.

nuque350 (n.f.) de nuḫāʿ (نخاع) « moelle épinière ».

O :

oliban351 (s.m.) de šajara lubān (شجرة لبان) « arbre à benjoin », ou de lubān jāwī (لبان جاوي) « résine de Java » : encens.

orange352 (s.f. et adj.) (bot.) de l’espagnol naranja de l’arabe nāranj (نارنج) du persan nāranj (نارنج) : orange amère ; bigarade. L’orange sucrée vient de Chine apportée par les Portugais au xvie siècle. Le français a gardé le nom de l’ancien fruit. En arabe l’orange (sucrée) se dit burtuqāl (برتقال).

orcanète ou orcanette353 (s. f.) du latin médiéval arcanne, en ancien français alchane ou alcanne, de l'arabe al-ḥinnāʾ (حنّاء) « henné » : plante des régions méditerranéennes.

ottoman (adj. et s.) de ʿuṯmān (عُثمَان) (nom du deuxième calife de l'islam : `Uthman) passé au turc Osman (nom du fondateur de la dynastie ottomane : Osman Ier) : relatif à l'empire ottoman, désigne des tissus (un ottoman) ; certains canapés (une ottomane).

ouate354 (s.f.) de l'italien ovatta, peut être de l'arabe baṭāʾin (بطائن) (pl.) « doublures », ou plutôt de waḍʿa al-baṭāʾin (وضع البطائن) « pose de doublure » : laine, filasse, soie ou coton dans la doublure des vêtements.

oud ou ud, en grec outi (ούτι), de l'arabe ʿūd : عود) : instrument à cordes pincées. Voir aussi luth.

oued355 (s.m.) (géogr.) wād (واد) « rivière ; vallée » : En français ce terme sert à designer les rivières intermittentes.

ouléma356 (s.m.) de ʿālim (عالم) pluriel ʿulamā' (علماء) : savant en matière de religion musulmane.

P :

papegai 357 ou papegaut358 (s.m.) (zoo.) de l’ancien provençal papagay de l’arabe babaḡāʾ (ببغاء), peut-être par l’intermédiaire du grec byzantin papagās (παπαγάς) : perroquet.

pastèque359 (s.f.) du portugais pateca, de l'arabe baṭṯiḫ plus précisément baṭṯiḫ ʾaḥmar (بطّير أحور) « melon rouge » : pastèque.

patache360 (s.f.) de l'espagnol patache de l'arabe baṭāš (بطاش) « bateau à deux mâts (?) » : Navire léger ; par analogie : mauvaise voiture; diligence peu confortable.

potiron361 (s.m.) peut être de l'arabe fuṭr (فطر) « champignon » : grosse courge.

poutargue, voir boutargue.

Q :

qibla, kibla362, kiblat ou kiblet363 (s.f.) de qibla (قبلة) : direction (de La Mecque) ; sud.

quintal364 (s.m.) du latin médiéval (quitale) de l'arabe qinṭār (قنطار) lui-même emprunté par l'intermédiaire de l'araméen au grec médiéval κεντηνάριον : cent kg.

R :


rabab, rebab365 (s.m.) de rabāb (رباب) : instrument à une, deux ou trois cordes frottées. Voir rebec
racahout366 (s.m.) de rakwāt (ركوات) (en Syrie rakwa (ركوة (pl.) rakawāt (ركوات « cafetière à long manche ») : bouillie de farines, de fécules, de cacao et de sucre.

raï367 (s.m.) ra'ī (رَأْي) : opinion. Nom d'un courant musical et littéraire en Algérie. En droit (fiqh) musulman, c'est l’opinion personnelle du juge (voir ra’y).

raïs368 (s.m.) de raʿīs (رئيس) : chef d'état ; président. Voir ras sur la même racine arabe (RʾS).

rahat-loukoum369 ou rahat-lokoum de rāḥa al-ḥulqūm (راحة الحلقوم) « le bien être du gosier », en passant par le turc rahat-lokum abrégé en lokum : Confiserie orientale.

ramadan370 (s.m.) de ramaḍān : neuvième mois de l'année musulmane.

ramdam371 (s.m.) (pop.) de ramaḍān (رمضان) « mois de ramadan » : Bruits de fête qui accompagnent cette tradition.

rame372 / ramette (s.f.) (papeterie) de rizma (رِزمة) : liasse ; ballot ; paquet, en passant par l'espagnol resma. Une rame est un paquet de 500 (20 x 25) feuilles de papier.

raquette373 (s.f.) de rāḥa (راحة) : paume ; plat de la main. Noter que le jeu de paume, ancêtre du tennis et du squash était en dépit de son nom un jeu de raquettes.

ras374 (s.m.) de raʿs (رأس) « tête » et de l'amharique ras (ራስ) « tête » : chef éthiopien. Voir raïs sur la même racine arabe (RʾS).

rassoul, voir ghassoul.

razzia375 (s.f.) de ḡazwa (غزو) « raid ; incursion ».

réalgar376 (s.m.) altération de l'arabe rehj al-ghar : sulfure naturel d'arsenic.

rebec ou rebab377 (s.m.) de l'ancien français rebebe, de l'arabe rabāb (رباب) : instrument de musique à 3 ou 4 cordes utilisé au Moyen Âge en Europe semblable au rabab.

récif378, rescif ou ressif (s. m. ) (géogr.) raṣīf ( رصيف) en passant par l’espagnol arrecife : débarcadère ; quai.

reg379 (s.m.) (géogr.) de ruqq (رقّ) : reg ; étendue plate et caillouteuse dans le désert. Le mot évoque surtout l'aspect plat du désert.

rhassoul, voir ghassoul.

riad / ryad380 (s.m.) de rawḍa روض pluriel riyāḍ رياض « jardin(s) » : Grande maison dans les médinas marocaines.

rob381 (s.m.) de rubb (ربّ) « jus de fruit » : suc de fruit préparé par évaporation.

roc382, rock ou rokh (s.m.) de ruḫḫ (رخّ) : oiseau fabuleux des légendes orientales. Voir roque.

romaine (s.f.) rummāna (رمّانة) « grenade (fruit) » : balance dite « romaine » sans doute à cause du contrepoids en forme de grenade.

roque383 (s.m.), roquer (v.i.) de de ruḫḫ (رخّ), persan raḫ (رخ) « tour (de jeu d'échec) » : la tour était appelée roc384. Voir roc, rock

roumi385 (s.m.) de rūmyī (روميّ) (pl.) rūm (روم) : romain d’orient ; chrétien orthodoxe ; byzantin. Désigne parfois tous les européens, le mot faranjyī (فرنجيّ) « européen » permet de distinguer les chrétiens de l'ouest (catholiques) de ceux de l'est (orthodoxes).

S :

saccharine, saccharose, voir mots transmis par la langue arabe / sucre

sacre386 (s.f.) sacret (s.m.) (zool.) de ṣaqr (صقر) : faucon ; oiseau de proie.

safari387 (s.m.) du swahili safari (voyage, expédition) de l'arabe safar (سفر) : voyage.

safran388 (s.m.) (bot.) de l’arabe zaʿfarān (زعفران) par le latin médiéval safranum.

Sahara (s.m.), saharien (adj.) (géogr.) de ṣaḥrāʾ (صحراء) : désert, de ṣaḥar (صحر) : couleur ocre. Le Sahara doit son nom à la couleur du sable.

sahel389 (s.m.), sahélien (adj.) (géogr.) de sāḥil (ساحِل) : littoral; rivage.

sakieh390 sakyeh ou saki de sāqiya (ساقية) : roue hydraulique mue par des bœufs ;; canal d’irrigation. Voir aussi séguia .

salamalec391 (s.m.) du turc selâmlamak « saluer quelqu'un », de l’arabe as-salām ʿalaykum (السلام عليكم) « que la paix soit sur vous » : Salutation des musulmans, les salutations traditionnelles durant longtemps par rapport aux références françaises.

salep392 (s.m.) (bot. et pharm.) du turc (salep) de l’arabe ḫuṣān aṯ-ṯaʿlab (خصّى الثعلب) signifiant « testicules de renard » en raison de la forme des bulbes de cette plante, abrégé en ṯaʿlab (ثعلب) : renard. Fécule extraite des tubercules de divers orchis. Le mot français orchis / orchidée a le même sens venant du latin orchis, « sorte d'olive » lui-même du grec όρχις « testicule », puis « orchidée » d'après la forme de la racine, d'après le grec όρχιδιον diminutif signifiant « petit testicule ».

santal, voir mots transmis par la langue arabe / santal

(petite) saphène, (grande) saphène393 (adj.) (anat.) de la traduction du Canon d’Avicenne vient de ṣāfin (صافن) : (veine) saphène, venant peut-être du grec σαφηνή : évident, clair.

saphir, voir mots transmis par la langue arabe / saphir

sarbacane, voir Mots transmis par la langue arabe / sarbacane
saroual394, sarouel ou seroual (s.m.) de sirwāl (سروال) : pantalon bouffant à entrejambe bas, caleçon.

1-sarrasin ou sarrazin395 (s; et adj.) de l'arabe (pl.) šarqyīn (شرقيّن) (origine contesté par le CNRTL) : nom donné au Moyen Âge aux populations musulmanes de l'Orient, de l'Afrique et de l'Espagne.

2-sarrasin ou sarrazin396 (s.m.) : blé noir, blé sarrasin (au sens 1) à cause de la couleur noire du grain.

satin397 (s.m.) de zaytūn (زيتون) : transcription en arabe du nom de la ville chinoise de Citong (ou Tsia-toung) appelé actuellement Quanzhou.

savate, voir mots transmis par la langue arabe / savate

schah ou shah, voir mots transmis par la langue arabe / schah

sébile (s.f.) du bas latin cĭbalis398 « qui a trait à la nourriture » (ive siècle), du latin cibus « nourriture » ou peut être de l'arabe sabīl (سبيل) « chemin ; voie » qui entre dans l'expression fī sabīl allāh (في سبيل الله) « pour l'amour de Dieu » dite par les mendiants : petite coupe en bois (destinée à recevoir l'aumône).

sebkha399 (s.f.) (géogr.) (Afrique du Nord) de sabḫa (سبخة) « marais; plaine sablonneuse, salée et marécageuse; lac salé » : zone inondable salée dans le désert appelé aussi chott.

séguia, seghia (s.f.) de sāqiya (ساقية) : canal d’irrigation. Voir aussi sakieh.

séide400 (s. m.) de l'arabe Zayd (زيد) (du nom du fils adoptif de Mahomet, Zayd ibn Harithah) : adepte fanatique des doctrines et exécutant aveugle des volontés d'un maître.

séné401 (s.m.) (bot.) de sanā (سنا) par le latin médiéval sene.

sequin402 (s. m.) du vénitien zecchino, de l'arabe sikka (سكّة) « monnaie ; poinçon ; coin » : ancienne monnaie.

sérail, voir mots transmis par la langue arabe / sérail

sesbania (en) ou sesbanie403 (s. m.) du latin sesbanus, de l'arabe saysabān, persan sīsabān (سيسبان) : arbrisseau des régions tropicales.

shah ou schah, voir mots transmis par la langue arabe / shah

simoun404 (s.m.) (géogr.) de samūm (سموم) : Vent chaud.

sinus405 (s. m.) traduction en latin de l'arabe jayb (جيب): ligne droite tirée d'une extrémité d'un arc perpendiculairement sur le rayon qui passe par l'autre extrémité. Le mot arabe jayb (جيب) et le mot latin sinus ont les mêmes sens « sinus géométrique » et « plis d'un vêtement / poche ».

sirocco406 (s.m.) de l'italien scirocco, de šarqīy (شرقيّ) « de l'est » : vent de sud-est très chaud et très sec d'origine saharienne.

sirop407 (s.m.) de šarāb (شراب) « boisson ».

sloughi408 (s. m.) de l'arabe salūqīy (سلوقيّ) (chien de la ville disparue de Salūq en Arabie) : sorte de lévrier en Afrique du Nord.

smala409 (s.f.) de zamala (زملة) : tribu; famille

sofa410 de ṣuffa (صفّة) (coussin), par l'intermédiaire du turc (sofa) : canapé.

sophora411 ou sophore412 (s.m.) (bot.) de ṣufayrā’ (صفيراء) « sophora ; cytise » appelés ainsi à cause de leur bois / fleurs jaunes, de ʾaṣfar (أصفر), (f.) ṣafrāʾ (صفراء) (pl.) ṣufr (صفر) « jaune » : jaune (couleur).

souahéli ou souahili, voir swahili

sorbet413 (s.m.) de šarba (شربة) « boisson », par l'intermédiaire du turc šerbet (şerbet) : sirop.

souahéli, voir swahili.

1-soudan414 de sulṭān (سلطان) : nom donné au souverain de l'empire ottoman, déformation du mot sultan.

2-Soudan415 de sūdān (سودان), abréviation de bilad as-sūdān (بلد السودان) « pays des noirs » : Le Soudan mais aussi le Soudan français nom du Mali à la période coloniale.

soude416 (s.f.) (bot.) de suwwād (سوّاد) « noirceur ; négritude » ; soude (plante) ; salsola soda (plante) ; cendres de salsola contenant de la soude naturelle ou carbonate de sodium : Na2CaCO3. Sans doute à cause de la couleur des cendres.

soufisme417 (origine débattue) de ṣūf (ﺻﻮﻑ) « laine » qui donne ṣūfīy (صوفيّ) « laineux », du fait que les gens ascètes de Koufa s'en revêtaient d'après l'historien Ibn Khaldoun.

souk418 (s.m.) de sūq (سوق) : marché

sourate419 (s.f.) de sūra (سورة) : chapitre du Coran

sucre, voir mots transmis par la langue arabe / sucre

sultan420 (s.m.) de sulṭān (سلطان) : Le titre de sultan a une origine obscure, persane ou chaldéenne.

sumac421 (s.m.) (bot.) de summāq (سمّاق) : arbre ou arbrisseau qui était appelé herbe de maroquin par les tanneurs ; Rhus

sunna / sunnite / sunnisme de sunna (سنّة) : norme; tradition, usage

swahili, souahéli ou souahili422 (s.m. et adj.) (géogr.) de suwāḥilīy (سواحليّ) : habitant du sahel (voir sahel).

T :

tabor423 (s. m.) de l'arabe ṭābūr (طابور) « colonne ; file indienne », du turc tabur « bataillon » : corps de troupes marocain.

taboulé424 de tabbūla (تبولة) : taboulé

tabouret de tabour (تبوﺮ) ancienne orthographe de tambour.

tajine425 de ṭājin (طاجن), plat typique du Maroc. le mot désigne au départ le contenant puis le contenu.

talc426 de ṭalq (طلق) : Silicate hydraté naturel de magnésium, talc.

taliban427 de ṭālib (طالب) pluriel ṭālibūn (طالبون) ou persan ṭālib (طالب) pluriel ṭālibān (طالبان) : étudiant d'une école coranique.

talisman428 de ṭilasm [طلسم), du grec τέλεσμα « rite religieux » : talisman.

tamarin / tamarinier429 (bot.) de tamr hindīy (تمر هندي) : datte des Indes ; tamarinier.

tambour430 ou tambourin les dictionnaires hésitent entre les origines suivantes :

de l'arabe ṭabl431 (طبل) : pluriel ṭubūl (طبول) : tambour.

du persan tanbūr (تنبور) : tambour

du persan tabīreh (تبيره) : tambour

de l'arabe ṭunbūr (طنبور) et du turc tambur : sorte de luth au son grave.

tare432 et tarer de ṭarḥ (طرح) : rejet; soustraction, déduction.

tarbouche433 de ṭarbūš (طربوش), du turc tarpoş : tarbouche; fez; chéchia.

tarif434 de taʿrīfa (تعريفة) : tarif.

tartre (s. m.) du latin médiéval tartarum435 issu peut être d'un croisement entre tartarus et l'arabe durd / durdīy436 (درد / درديّ) : dépôt qui se forme dans les récipients contenant du vin.

tasse, voir mots transmis par la langue arabe / tasse

tcharchaf de šaršaf (شرشف) : drap; du turc čaršaf (çarşaf437) : drap; voile islamique.

tell438 (s. m.) tall (تلّ) : colline artificielle formée par des ruines.

timbale439 de ṭabl (طبل) pluriel ṭabūr (طبول) : tambour; timbale.
toubib440 de ṭabīb (طبيب) : médecin.

truchement441 de tarjumān (ترجمان) : traducteur; drogman.

turbith442 (s. m.) de l'arabe turbid (تربد) : purgatif extrait du jalap.

tutie ou tuthie443 de tūtyāʾ (توتياء) : oxyde de zinc; gris de zinc (ZnO).

typhon444 (s. m.) du chinois t'ai-fung mêlé à l'arabe ṭūfān (طوفان) « déluge445 », lui-même du grec tyfon (τυφω̃ν) : cyclone des mers de Chine et de l'Océan Indien.

U :

uléma, voir ouléma.

usnée446 (s.m.) du latin médiéval usnea, de l'arabe ʾušna (أشنة) : lichen qui croît sur les arbres.

V :

varan447 (s.m.) (zoo.) de waral (ورل) : varan.

vérin (s.m.) de l'italien verrina448 « vrille », de l'arabe berrīma449 (بريمة) « vrille » : vis hélicoïdale.

vilayet, voir wilaya.

vizir, de wazir (وزير) « ministre », passé au persan (وزير) et au turc vezir : vizir, ministre.

W :

wahhabisme (s.m.) de wahhābīy (وهابيّ) : donateur; généreux. Nom d'une forme rigoriste de l'islam sunnite qui se fonde sur l'enseignement de Mohamed ben ʿAbd al-Wahhab (1703-1792) né en Arabie.

wali450 (s.m.) de wālin (والٍ) ; fonctionnaire responsable d'une wilaya. La forme walīy (وليّ) « protecteur ; saint patron ; ami de Dieu ; tuteur ; celui qui sert de guide spirituel » : Tuteur matrimonial (Algérie) ; Médiateur (Maroc).

wilaya / vilayet451 (s.f.) de wilāya (ولاية) passé au turc vilâyet : préfecture ; département dirigé par un wali.

X :

x en tant qu'inconnue en mathématiques : la lettre x n'existe pas en arabe ; le mot šaï, qui signifie chose, désignait une inconnue en mathématiques, et ce mot était abrégé ch, ce qui s'écrivait phonétiquement x en espagnol antérieur au xvie siècle. Utilisé par Al-Khaouarizmi dans son Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison.

Z :

zain452 (adj) de zayn (زينة) « beauté » : beau; maquillé. Se dit d'un cheval (ou d'un chien) dépourvu de poil blanc.

zakât453 (s.m.) de zakā (زَكَاة) « aumône (purificatrice) » : impôt que les musulmans doivent payer sur les biens suivant un taux.

zajal / zéjel454 (s.m.) de l'espagnol zejel, de zajāl (زجال) : poésie populaire; chanson455.

zandj / zanj / zendj / zenj456 (s.m. et adj.) de zanj (زنج) (pl. collectif) : nègres; noirs; nom donné aux esclaves noirs originaires de Zanzibar et de la côte est de l'Afrique.

zédoaire457 (s.f.) (bot.) de jadwār (جدوار) : Curcuma zedoaria.

zédoarine (s.f.) principe amer extrait de la zédoaire.

zellige458 (s.f.) de zallīj (زليج) : carreau de faïence. Voir aussi azulejo.

zénith459 (s.m.) (astr.) de samt ar-ra's (سمت الرأس) : direction de la tête; zénith, opposé au nadir. Voir son doublet lexical azimut.

zéro460 (s.m.) de sifr (صفر) : zéro, doublet du mot chiffre par l'intermédiaire de l'italien zefiro.

zérumbet461 (s.m.) (bot.) de zarubād (زرباد) : plante voisine du gingembre (voir zédoaire).

zinzolin462 (s.m. et adj.) (bot.) de juljulān (جلجلان) : sésame; couleur violette obtenue avec la graine de sésame.

zob / zobbi463 (s.m.) de zubb (زبّ) « pénis » ; zubbī (زبّي) « mon pénis » : pénis.

zouave464 (s.m.) de l'arabe maghrébin zawāwīy (زواوي) : membre d'une tribu Kabyle qui a fourni les premiers zouaves ; soldat d'un corps d'infanterie français d'Afrique. Mot d'origine berbère : agawa / igawawen.

Mots transmis par la langue arabe

Les mots suivants se retrouvent en français et en arabe, mais ne sont pas d'origine arabe.

A

aubergine465 (s.f.) du persan bādinjān (بادنجان) issu du sanskrit वतिम्गन (vātimgana), passé à l'arabe āl-bādinjān (باذنجان) et au castillan berenjena.

azur466 (s.m.) du persan lājavard (لاجورد) « azur » passé à arabe lāzaward (لازورد) « lapis-lazuli ; bleu ».

B

babouche467 (s.f.) du persan pāpūš (پاپوش) « chaussure », passé à l'arabe bābūj (بابوج) et au turc pabuş.

badiane468 (s.f.) de l'arabe bādyān (باديان), emprunté au persan bādyān (باديان) « anis fenouil », apparu en français en 1681.

bakchich469 (s.m.) du persan baḫšīš (بخشش) « don », passé à l'arabe baqšīš (بقشيـش) et au turc bahşiş « pourboire » : pot de vin.

bergamote470 (s.f.) (bot.) du nom de la ville de Pergame (en turc : Bergama) ou du turc beg armuti « poire du bey » passé à l'arabe barḡamūt (برغموت).

bézoard471, bésoar, bezoard ou besoar (s.m.) du persan pādzahr (پادزهر) « contrepoison » passé à l'arabe bādzahr472 (بادزهر) « bézoard ».

borax (s.m.) du persan būrāq (بوراق) passé à l'arabe bawraq (بورق) : tétra borate de sodium Na2B4O7, 10H2O, borax; acide borique.

bordj473 (s.m.) de burj (برج) « tour ; bastion ». Du latin burgus « château fort ».

C

cafetan474 ou caftan (s.m.) de qafṭān (قفطان), du turc kaftan, lui même du persan ḫaftān (خفتان).

caravansérail (s.m.) du persan kārwān sarāy (كاروان سراى) « maison de caravane ». Voir aussi sérail.

châle475 (s.m.) de l'urdu / hindi šāl (شال) passé au persan et à l'arabe šāl (شال) « châle ».

D

derviche / dervis (s.m.) du persan derwich (درويش) « mendiant » passé au turc derviš (derviş) et à l'arabe darwīch درويش. Voir aussi fakir.

dinar (s.m.) de dīnār (دينار) : du latin denarius, denier (monnaie d'or).

dirham ou dirhem (s.m.) de dirham (درهم) : dirham; dihrem du grec drachme (δραḫμή) : drachme (monnaie d'argent).

divan476 (s.m.) du persan dīwān (ديوان) « recueil (de poèmes) ; registre ; bureau ; (salle de) conseil », passé au turc divan « canapé ; sofa » et « recueil de poèmes » et à l'arabe dīwān ( ديوان) « bureau ; administration ; recueil de poèmes ; registre ». Voir aussi douane.

1-divan : Salle de réunion garnie de sièges et par métonymie le conseil qui s'y tient ;
2-divan (en) : (vieilli) Recueil de poèmes, par exemple West-östlicher Divan (Divan occidental-oriental) de Goethe ;
3-divan : Siège bas et allongé sans bras ni dossier, comme ceux qui se trouvent dans le divan au sens 1.

douane477 (s.f.) de l'expression arabe dīwān al-jumruk (ديوان الجمرك) « bureau de douane » où le mot retenu est le mot d'origine persane dīvān (دیوان) « bureau ; administration ; registre », cela bien que le mot signifiant douane en arabe soit jumruk (جمرك). Voir aussi divan.

E

écarlate478 (s.m. et adj.) du persan sqarlat (سقرلت) « vêtement (écarlate) », peut-être de l'arabe ʾašqar (أشقر) « blons ; roux » : tissu de couleurs vives ; puis rouge vif.

épinard479 (s.m.) (bot.) du persan sepānāḫ (سپاناخ) passsé à l'arabe isfānāḫ, (إسفاناخ) et à l'espagnol espinaca.

F

firman480 (s.m.) du persan farmān (فرمان) « décret », passé à l'arabe farmān (فرمان) « décret ; laissez-passer » et au turc ferman.

G

giaour481 (s.m.) du turc gâvur, du persan gāvr / gāwur (گاور) « infidèle » (plutôt que de l'arabe kāfir (كافر) « infidèle ») : chrétien ou non musulman pour un Turc.

gilet482 (s.m.) de l'arabe maghrébin jalīka, (جليكة), du turc yelek : « gilet », par le sicilien gileccu / cileccu (ou l'espagnol ou le portugais) : chemise portée par les esclaves chrétiens dans les galères.

guitare483 (s.f.), de l'espagnol guitarra (xie siècle), de l'arabe qītār (قيتار) « guitare ; harpe ; lyre », lui même emprunté au grec kithara (κιθάρα) « cithare ».

J
jasmin484 (s.m.) du persan yās (یاس), yāsamīn (یاسمین ) « jasmin », passé à l'arabe yasmīn (يسمِن)

K

kiosque485 (s.m.) du turc "köşk" « pavillon ; belvédère » passé à l'arabe kušk (كشك) « kiosque » :

ksar486 (s.m.), du latin castrum passé à l'arabe qaṣr (قصر) pl. ksour qṣūr (قصور). Le même mot donne aussi alcazar.

L

laiton487 (s.m.) de l'arabe layṭūn (ليطون) ou lāṭūn (لاطون), du turc altun (en turc moderne altın « or ») : alliage de cuivre et de zinc ; cuivre jaune.

laque488 (s.f.) de l'arabe lakk (لكّ), du persan lāk (لاك), de l'hindoustani lākh, du sanscrit lākṣā « tache ; cent-mille », nom donné à la cochenille en raison de son pullulement.

lascar489 (s.m.), de l'arabe ʿaskarīy (عسكريّ) « militaire », du persan laškar (لشكر) « armée; troupe militaire ».

lilas490 (s.m.)de l'espagnol lilac, de l'arabe laylak ou līlak (ليلك), du persan līlā (لیلا) « lilas ».

lime491 ou limon (s.m.) et limonade (s.f.) de l'espagnol limón, de l'arabe laymūn (ليمون) « citron », du persan līmū (ليمو) « citron » : citron vert.

M

moukère ou mouquère492 (s.f.), de l'espagnol mujer, du latin mulĭer « femme », proche de l'arabe muḫlūqa (مخلوقة) « créature », nom donné à l'épouse dans l'arabe maghrébin.

N

naphte493 (s.m.) du latin (naphta) : sorte de bitume, du grec nafṯa (νάφθα) du persan naftā (نفتا) de l’akkadien passé à l’arabe nafṭa (نفط)

narguilé, narghileh494 ou narghilé495 (s.m.), du persan nārgīlah (نارگيله) du persan nārgīl (نارگيل) « noix de coco » passé à l’arabe nārajīla (نارَجيلة) et au turc nargile : narguilé; pipe à eau.

S

saccharine (s.f.), saccharose (s.m.), voir sucre

santal496 (s.m.) de l'arabe ṣandal (صندل), ou du grec santalon (σάνταλον) venant, comme l'arabe, du sanscrit candana : arbuste dont on tire une substance parfumée.

saphir497 (s.m.) emprunté à une langue sémitique (hébreu ou araméen) sampīr, par l'intermédiaire du grec sapfeiros (σάπφειρος), peut-être d'origine indienne.

sarbacane498 (s.f.) de l'espagnol cerbatana, de l'arabe zarbaṭāna (زربطانة), mais l'origine du mot arabe proviendrait du malais sumpītan par l'intermédiaire du persan.

savate 499 (s.f.), du turc çabata (?) par l'arabe sabbāṭ (سبّاط) « chaussure ; sabot », ou de l'espagnol zapato / zapata, et du turc zabata (?) : pantoufle sans talonnette.

schah500 ou shah (s.m.) du persan šāh (شاه) « roi » : Passé à l'arabe il désigne en particulier le roi du jeu d'échec. Voir l'expression échec et mat.

sérail501 (s.m.) du persan saray (سرای) « maison ; palais », passé à l'arabe sarāy (سراي) et au turc saray « palais ». Entre dans le mot caravansérail

sucre502 (s.m.) de l'italien zucchero, de l'arabe sukkar (سكّر), qui vient du sanskrit sarkarā (सर्करा). Ce mot a donné aussi saccharose et saccharine.

T

tasse503 (s.f.) de l'arabe ṭās (طاس), emprunté au persan ṭas (طس) ṭast (طست) ou ṭašt (طشت) « coupe, écuelle, tasse ».

Les mots français d'origine arabe ici

LES MOTS FRANÇAIS ÉMIGRÉS

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Henriette Walter, linguiste renommée, est professeur émérite de linguistique à l’Université de Haute Bretagne

Reportage sur les Rroms

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Le journal le Monde du 23 Février 2011

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